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Les autorités de cette cité francophone belge, située en région wallonne, ont décidé d’inscrire cette année leur ville au programme international « Origine Langue Culture » auquel participent huit pays : la Chine, l’Espagne, la Grèce, l’Italie, le Portugal, la Roumanie, la Turquie et le Maroc.
Ces pays partenaires mettent à la disposition des écoles qui choisissent de s’investir dans ce programme un ou des enseignants chargés d’assurer ces cours, indique la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une institution au service des francophones de Bruxelles et de Wallonie dont les compétences s'exercent dans les domaines de l'enseignement, de la culture, du sport, de la jeunesse, de la recherche scientifique, entre autres.
Dans le cas de la ville de Charleroi, il est à signaler que seuls les deux derniers pays ont trouvé un public intéressé. Ainsi, explique le site d’information rtl.be, « des cours de culture marocaine et langue arabe d’un côté, de culture et langue turque de l’autre, occupent donc 120 participants depuis le début de l’année ».
D’après Lanouvellegazette.be, le principe de ce programme consiste dans un premier temps à dispenser « des cours de langues dans les écoles fondamentales communales carolos par des professeurs de ces pays, à destination d’enfants d’origine étrangère principalement ».
Bien que destinés aux enfants d’origines étrangères, ces cours restent toutefois accessibles à tous les élèves quelle que soit leur origine et peuvent rassembler des élèves venant d’établissements scolaires différents, assure la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Citant Serdar Kilic, échevin de l’enseignement de Charleroi, Lanouvellegazette.be indique que «le but de cette opération est de préserver ce lien capital entre un jeune, sa langue et sa culture d’origine. Continuer à parler le marocain lorsqu’on vient du Maroc mais que l’on habite en Belgique, c’est très important. L’occasion (donc) de nouer ou renouer ce lien. Cela valorise la mixité, mais surtout le vivre-ensemble». L’échevin poursuit : «L’écrivain Amine Maalouf disait qu’il ne fallait jamais abandonner une culture au profit d’une autre, mais qu’au contraire il fallait s’imprégner de chacune d’entre elles, qui correspondent à autant de richesse. Et quoi de mieux que l’école comme lieu pour dispenser ce message ?»
Serdar Kilic indique que les professeurs sont envoyés, payés et logés par le consulat du pays d’origine. Par contre, «nous mettons le bâtiment à disposition pour les cours tandis que les frais d’assurance sont pris en charge par la Fédération Wallonie-Bruxelles », explique-t-il.