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Vingt soldats et 43 rebelles ont péri, selon un bilan avancé par l’armée soudanaise.
Les rebelles du Mouvement justice et égalité (JEM) ont annoncé avoir attaqué dimanche la base militaire proche d’Umm Baru, dans le nord de la province du Darfour. Il s’agit de la deuxième installation militaire qu’ils attaquent en un peu plus d’une semaine. Les soldats de la Mission des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour (Minuad) avaient initialement indiqué que les rebelles s’étaient emparés de la base.
Le directeur de l’information de la Minuad a rectifié cette annonce lundi et expliqué qu’elle venait de rapports confus envoyés par les soldats internationaux basés dans le camp attaqué. Les rebelles “ont tenté de s’en emparer, mais ils n’y sont pas arrivés. Mettez-cela sur le compte des incertitudes de la guerre”, a déclaré Kemal Saiki.
Le général Ousmane al Agbache, porte-parole de l’armée soudanaise, a déclaré que les militaires avaient mis en déroute les forces rebelles et que 43 combattants du JEM avaient été tués, et 54 blessés. Les militaires comptent quant à eux 20 morts et 31 blessés, a-t-il ajouté.“Les survivants des forces du JEM ont fuit vers la frontière Soudan-Tchad”, a-t-il affirmé. Khartoum accuse N’Djamena de soutenir ce mouvement. Les rebelles ont de leur côté livré une version différente des affrontements. L’un de leurs dirigeants, Souleïmane Sandal, a assuré que ses hommes contrôlaient toujours la majeure partie d’Umm Baru lundi matin, et que des éléments avaient été envoyés faire face à une contre-attaque attendue de l’armée.
Souleïmane Djamous, chef des services humanitaires du JEM, a déclaré à Reuters que les rebelles avaient quitté le campement au début d’un bombardement d’avions soudanais.
“Nous voulions sauver les habitants d’Umm Baru des bombardements. Nous nous sommes retirés après avoir fait ce que nous voulions faire, à savoir attaquer la base pour limiter la capacité des soldats à harceler les civils”, a-t-il dit. En six ans de conflit au Darfour, quelque 300.000 personnes ont péri selon l’Onu, mais 10.000 à peine selon Khartoum, qui réfute le terme de génocide contre les populations locales.