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Les chercheurs russes ont été les premiers, en février 2012, à réaliser avec succès le forage du lac Vostok, une des plus grandes étendues d’eau située sous 4 kilomètres de glace. Mais l’équipe de recherche est suivie de près par les Britanniques qui, à partir d’octobre, débuteront les préparatifs pour forer en décembre le lac Ellsworth enfoui sous 3 kilomètres de glace. L’équipe américaine quant à elle entamera en octobre une nouvelle expédition visant à étudier un réseau de lacs et rivières sous la glace situé à l’ouest de l’Antarctique. “Ces expéditions sont surtout motivées par la curiosité question” explique à LiveScience Martin Siegert, glaciologue à l’université de Bristol et directeur de la recherche soutenue par le Royaume-Uni.
Il développe : “Partout où nous trouvons de l’eau sur la planète Terre, nous trouvons également de la vie et il pourrait y avoir une relation entre l’eau et la vie”. Les explorations en milieux extrêmes permettront de déterminer si l’eau est en corrélation avec la vie, même sous des conditions de pression et température démesurées et de carences en nutriments. Les analyses effectuées en décembre par l’équipe britannique sur les eaux du lac Ellsworth permettront de trancher sur la question, notamment si aucun signe de vie n’est identifié. “Ce serait comme donner une limite où il y a de l’eau et pas de vie”, indique le glaciologue.
Cela fait maintenant 16 ans que les chercheurs britanniques s’attèlent à développer un protocole pour prélever les eaux du lac en un temps record et sans perturber son environnement. Une fois le forage effectué, les scientifiques n’auront que 24 heures pour réaliser les échantillons avant que tout ne soit refermé.
Une mission rendue encore plus difficile par le climat ambiant impliquant des températures aux alentours de -25 degrés Celsius et des vents particulièrement forts. Plus de 100 tonnes de matériel à la pointe de la technologie ont déjà été envoyées en Antarctique pour mener à bien la mission.