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Les scientifiques se sont servis des cellules d’un autre rein afin de les transplanter dans un nouveau rein créé de toutes pièces à l’aide d’une architecture organique composée de collagène et d’autres cellules. Cette réussite n’augure pas d’une transposition immédiate chez l’homme car il reste encore de nombreux obstacles, mais ce nouveau rein biologique, comme d’autres organes de substitution recréés de la même manière, présenterait beaucoup d’avantages par rapport à des organes artificiels, notamment en ce qui concerne leur forme.
L’idéal serait à terme d’utiliser cette nouvelle technique à partir des propres cellules de la personne en attente d’une greffe pour éviter tout rejet. Les nouveaux reins biologiques posés sur des rats par les chercheurs de Boston ont en effet été recréés à partir de cellules provenant de sources variées (bébés rats, porcs et hommes). Cet essai représente tout de même un espoir pour les milliers de personnes en attente d’une greffe rénale à travers le monde. En France, elles sont environ 9.000 pour quelques centaines de greffes par an.