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S’appuyant sur les derniers rapports confidentiels des services secrets espagnols, El Pais a également indiqué que 25 jeunes résidents en Espagne ont trouvé la mort dans des attentats suicide ou en combattant dans les rangs de Daech en Syrie et en Irak après avoir tué des centaines de personnes, ajoutant que sur 25 jihadistes de retour en Espagne, 15 ont été incarcérés, alors que les autres (en majorité des femmes et des enfants) sont sous surveillance.
La même source a souligné que le nombre de jihadistes qui ont quitté l’Espagne pour rejoindre Daech est faible par rapport à d’autres pays européens. Ainsi, on estime que 1400 jihadistes ont quitté la France dont 300 y sont retournés. 500 jihadistes ont rallié l’Etat islamique depuis le Royaume-Uni. Et malgré cet écart, les services de sécurité espagnols estiment dans leurs rapports que le danger terroriste auquel Madrid fait face est le même.
La Communauté autonome de Catalogne est, d’après les mêmes rapports, fortement menacée. Les services secrets espagnols soulignent que les visées des terroristes de Daech et d’Al Qaïda ne sont pas une nouveauté comme en atteste la cellule démantelée et composée de Pakistanais qui avaient pour objectif de commettre un attentat dans le métro de Barcelone. El Pais a affirmé également que les Etats-Unis ont décidé d’ouvrir un centre d’espionnage au consulat américain de la capitale de la Communauté de Catalogne car ils la considèrent comme « le centre le plus important du jihadisme en Méditerranée ». Et de préciser que « la forte immigration, aussi bien légale qu’illégale depuis les pays de l’Afrique du Nord (Maroc, Tunisie, Algérie), et d’autres pays comme le Pakistan et Bangladesh, fait de cette région un bastion pour l’embrigadement des terroristes ».
La même source indique que « Daech pousse les jihadistes qui survivent durant les six premiers mois de combat à retourner dans leurs pays de résidence pour y implanter des cellules dormantes. Ceux qui retournent deviennent des meneurs puisqu’ils sont formés au maniement des armes et des explosifs ». Et d’ajouter : « Ce sont des gens qui ont tué maintes fois et sont disposés à tout. Les jihadistes retournés au pays sont plus dangereux que les frustrés. Les services secrets entendent par frustrés ceux qui ont échoué dans leur projet de se rendre en Syrie ».