Arrêtons, toutefois de faire preuve de mauvaise foi. Quand on constate que même le toubib du Onze national se trouve contraint de s’embarrasser d’une minerve, on devrait peut-être se demander s’il n’y a pas une malédiction quelque part.
Au fait, entre le Onze national et la minerve, il y a une vieille histoire d’amour. On doit à feu Hassan II d’avoir ordonné à Blinda, alors sélectionneur national, d’affubler de minerves, pendant les séances d’entraînement, tous les joueurs, histoire de maintenir leur tête en extension.
Le Roi n’appréciait pas trop de les voir évoluer avec les yeux rivés sur le ballon au lieu de garder la tête bien haute pour scruter, non pas l’horizon, mais coéquipiers et adversaires.
Là, par les temps qui courent, ce ne sont pas des minerves qu’il nous faut, mais du plâtre, des béquilles …
Avec tous ces culs-de-jatte et qui font parler d’eux en ce moment, peut-être cela servirait-il.