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Les tensions entre la presse et le pouvoir, les dérapages médiatiques, la sévérité exceptionnelle des juges ont fini, depuis plusieurs mois, par installer un immense malaise dans la profession. Entre débat et dialogue ont été autant d'appels qui ont été lancés pour sortir d'une impasse infernale. Khalid Naciri, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement n'est pas près d'oublier toutes ces agitations médiatico-juridiques. Il n'oublie pas, non plus, qu'il a été le tout premier à inviter à l'ouverture d'un débat national sur la presse. C'était en 2008, en plein mois de ramadan, à l'occasion d'un f'tour débat organisé par l'association des journalistes de l'agence Maghreb arabe presse. « Le débat est une nécessité impérieuse. Il se trouve qu'aujourd'hui les conditions ont mûri pour qu'un tel débat soit utile. Nous allons voir comment les différents protagonistes vont réagir. Et en tant que ministre responsable du secteur, je ne peux qu'applaudir des deux mains à l'initiative prise par le Parlement. Et le ministère de la Communication est prêt à travailler, la main dans la main, avec tous ceux qui sont prêts à s'investir dans la construction d'un exercice mature des libertés médiatiques », soutient K. Naciri.
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