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En janvier, le mufti du royaume s'est insurgé contre la possible ouverture de salles de cinéma et la tenue de concerts, affirmant qu'elles seraient sources de "dépravation" car elles favorisent la mixité. L'Arabie Saoudite interdit les cinémas, bien que des projections privées aient lieu. De petites expositions d'art sont aussi organisées. Le wahhabisme interdit les peintures représentant des formes humaines et désapprouve la musique.
M. Mater dirige "un centre récréatif" à Jeddah, une ville sur la mer Rouge plus libérale que la capitale Ryad. L'an dernier, il a publié un essai photographique intitulé "Désert de Pharan" et consacré à La Mecque, ville sainte de l'islam qui connaît une rapide urbanisation.
L'ouvrage a été édité à l'échelle internationale et son auteur dit qu'il "devrait être approuvé bientôt" dans le royaume. En 2012, le Musée Victoria et Albert de Londres a exposé sa photo "Magnetism" qui rappelle une foule de fidèles tournant autour de la Kaaba.
"Créer un changement par l'art, c'est merveilleux", a dit M. Mater au forum, organisé en coopération avec la Fondation MiSK qui, selon lui, soutient les activités culturelles dans le royaume. MiSK a été créée par le vice-prince héritier Mohammed ben Salmane, l'artisan des réformes en Arabie. "C'est vraiment le boom pour le mouvement artistique et culturel", a dit M. Mater. "Je pense que le moment est maintenant venu pour nous", a-t-il conclu.