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Les dernières en date sont celles d’un collectif d’associations et formations politiques représentant dix pays du pourtour méditerranéen et du Moyen–Orient assurant qu’«il est possible d’entamer une transition vers un monde capable de maintenir l’harmonie entre l’humanité et la nature qui répond aux besoins de la grande majorité des humains ».
Dans un document publié récemment, plus d’une quinzaine d’organisations ont appelé les Etats du monde à conclure un « accord ferme et engageant » lors de la conférence COP21. Cette grande conférence climatique devait aboutir, pour la première fois, à un accord universel et contraignant permettant de lutter efficacement contre le dérèglement climatique et d’impulser/d’accélérer la transition vers des sociétés et des économies résilientes et sobres en carbone, soulignent les promoteurs de cet important rendez-vous.
Ces différentes organisations expliquent qu’un tel accord aura comme finalité de « réduire significativement les émissions des gaz à effet de serre (GES), permettant de contenir le réchauffement climatique, et de mobiliser les fonds pour aider à l’adaptation des sociétés aux dérèglements climatiques déjà existants, surtout dans les pays du Sud».
Soulignant l’urgence de réduire les émissions des fameux GES, responsables de l’augmentation de la température terrestre, ces ONG ont rappelé que les effets du réchauffement climatique sont désormais visibles et prouvés scientifiquement.
Les pays du Sud, les moins développés et les plus vulnérables, sont exposés à des conséquences néfastes, ont-elles fait observer indiquant que « le niveau de la mer est déjà monté de 20 cm et 25 millions d’enfants de moins de 5 ans souffriront de malnutrition en 2050 ».
Après les échecs des Conférences de Kyoto, Doha, Copenhague, ces organisations estiment urgent de réagir aujourd’hui si l’on veut sauver la planète. Car, craignent-elles, « si rien n’est fait, des phénomènes extrêmes (inondations, sécheresse, tempêtes, …) déjà observés aujourd’hui, seront multipliés partout dans le monde et leur violence atteindra de nouveaux sommets ».
Plus grave encore, en dépit des conférences entreprises par l’ONU pour avancer sur les questions en rapport avec le climat, ces associations regrettent que des Etats n’aient toujours suffisamment pas fait d’efforts pour réduire leurs émissions de GES. Alors que des multinationales et des empires financiers étendent leur emprise sur le devenir de l’humanité.
Malgré tout, ces associations promettent qu’elles continueront à militer pour «un autre monde possible» et changer les systèmes de production et de consommation.
Pour rappel, l’humanité aurait déjà consommé le 13 août dernier toutes les ressources naturellement renouvelables en une année. C’est dire à quelle allure vont les choses.
Notons qu’outre le Mouvement Anfass démocratique, Attac Maroc, le Parti socialiste unifié et le Mouvement clarté-ambition-courage, figurent aussi parmi les signataires le Mouvement jeunes du 6 avril (Egypte), l’Institut tunisien pour la démocratie & le développement (Tunisie), le Mouvement Kavana (Mauritanie), le Parti des peuples démocratique HDP (Turquie), la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Algérie), le Mouvement Gauche (Liban), Jiwar (Espagne), Manos Libres (Espagne) et Syriza (Grèce). En plus des jeunes écologistes, de la Gauche citoyenne et d’Eric Berr/Economistes Atterrés de France.