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Rappelons que le maire d’Antananarivo, engagé dans bras de fer contre le président Marc Ravalomanana, s’était “proclamé” samedi en charge de la gestion de Madagascar devant ses partisans rassemblés dans la capitale.
“Puisque le président et le gouvernement n’ont pas pris leurs responsabilités, je proclame que je vais gérer toutes les affaires nationales à partir d’aujourd’hui”, avait lancé le maire à plusieurs dizaines de milliers de ses partisans rassemblés à son appel sur la place du 13 Mai, dans le centre de la ville. “Une demande pour le départ immédiat du président sera déposée prochainement au Parlement afin de suivre la procédure légale”, avait-il ajouté, protégé à la tribune par plusieurs gardes du corps. Au début de la manifestation, des jeunes manifestants avaient jeté des pierres sur gendarmes équipés de tenues antiémeutes, provoquant leur départ précipité.
Aucun autre incident n’avait été signalé en début d’après-midi, alors les partisans du maire ont commencé à se disperser rapidement après la fin du discours.
M. Rajoelina a des rapports tendus avec le régime depuis son élection à la mairie en décembre 2007 comme candidat indépendant face au candidat du parti présidentiel.
Le bras de fer s’est nettement durci avec la fermeture par le gouvernement le 13 décembre de sa télévision, Viva, qui avait diffusé une interview de l’ex-président en exil Didier Ratsiraka.
Le 23 janvier, il avait qualifié le régime de “dictature” et a appelé à des rassemblements de protestation dans la capitale.