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Outre-Atlantique, ces nouvelles projections prévoient un recul de 5,1 % du marché informatique américain sur 2009 et non pas de 3,1 % comme prévu initialement. Pour expliquer ces mauvais présages, le cabinet d'analystes met en avant une diminution plus forte que prévu du PIB américain et une crise du crédit aboutissant à une réduction drastique des budgets informatiques, tombant ainsi « comme des pierres » pour paraphraser l'analyste.
Dans le reste du monde, en particulier en Europe de l'Ouest, les perspectives sont encore moins réjouissantes puisque la baisse des dépenses informatiques est estimée à plus de 15 % en dollars et à 8 % en monnaie locale, (soit principalement l'euro). Ainsi que l'explique l'étude, la fluctuation des monnaies a accéléré le phénomène de baisse, notamment en Europe où le dollar a repris du poil de la bête au premier semestre 2009 par rapport au premier semestre 2008. En France, même si aucun chiffre n'a été communiqué, selon Andy Bartel, analyste au sein de Forrester, « la baisse est moins forte que dans les autres pays européens, d'une part parce que la récession y est moindre et d'autre part parce que les dépenses dans le logiciel – secteur qui résiste mieux que les autres – sont plus élevées qu'ailleurs. »
Sur une dimension sectorielle, toutes les catégories de l'informatique au niveau mondial sont en baisse : du matériel (-13,5 %), aux équipements de communication (-12,4 %) en passant par le logiciel (-8,2 %) et les services (-8,6 %). Seule petite lueur d'espoir, en 2010, le marché en Europe occidentale devrait rebondir de 6,8 % en monnaie locale et 3,4 % en dollars.