Lors de la première manche de cette demi-finale disputée au complexe sportif Moulay Abdellah à Rabat , les Militaires n’ont pu prendre l’avantage sur leurs homologues libyens et ont concédé le nul blanc à domicile. Ce qui laisse prévoir une seconde manche très disputée mais ouverte. Depuis le match aller, l’ASFAR a beaucoup changé en s’offrant deux victoires d’affilée.
La première en championnat contre le Wydad de Casablanca et la seconde en finale de la Coupe du Trône face au FUS. Un onzième titre pour les coéquipiers de Ouadouch qui booste leur moral et leur redonne la combativité et la volonté qu’ils avaient un peu perdue depuis l’arrivée du coach Walter Meeuws.
Lors de cette rencontre, l’entraineur belge récupérera Mourad Fallah et Mohamed Madihi, deux pièces maîtresses dans l’effectif de l’AS.FAR. Le premier pour renforcer la défense surtout que Walter Meeuws n’avait pas qualifié Abdessamad Chahiri parmi les 25 retenus dans la liste de la coupe de l’UNAF. C’est le cas aussi de Redouane Errihani, Tarik Marzouk, Mehdi Neghmi, Jalal El Kindi et Mohamed Moussamih. Quant à Madihi, il sera certainement d’un apport important en attaque aux côtés de Jawad Ouaddouch. Plus rapide et plus précis dans ses passes, il sera certainement un vrai poison pour la défense adverse.
Mais la bataille contre Al Ahly de Benghazi se jouera surtout en milieu du terrain. La formation qui contrôlera au mieux l’entre jeu aura l’avantage et plus de chances de trouver la faille pour remporter la rencontre et obtenir le ticket pour la finale.
Reste à savoir comment évolueront les poulains de Walter Meeuws sur le terrain et les choix tactiques et les joueurs qu’il mettra sur scène.
Une qualification des militaires n’est donc pas impossible loin de leurs bases. Il suffit que le staff technique et les joueurs croient crânement en leur capacité et que tout est à refaire du côté de Benina.