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«El Pais» a également souligné que l’opération policière reste ouverte et n’a pas écarté la possibilité d’arrestation d’autres personnes impliquées dans cette affaire. Le quotidien espagnol «El Mundo» a, pour sa part, confirmé que «ce réseau dont le siège est à Sebta et Fnideq, recrute, endoctrine, facilite et finance les voyages (des jihadistes) et effectue toutes ces tâches en relation avec d’autres terroristes et en suivant les directives d’Al-Qaïda ».
Selon la même source, tous les détenus sont de nationalité marocaine et vont être poursuivis pour délit d’appartenance à une organisation terroriste.
«Les forces de sécurité ont la certitude que des dizaines de personnes se sont rendues en Syrie depuis Sebta et d’autres villes marocaines sous la houlette de ce réseau, que quelques-unes d’entre elles ont pris part à des attentats suicide et que d’autres ont regagné les camps d’entraînement, étape essentielle avant de passer à l’action armée», précise le journal «El Mundo». D’autres informations émanant de la police espagnole confirment que ce réseau utilise plusieurs moyens pour envoyer les jihadistes en Syrie et que la Turquie reste toujours «la dernière destination avant l’entrée en Syrie».
A noter que le quotidien espagnol « El Pais » a révélé, à la fin du mois de mai, qu’au moins 9 Marocains dont un mineur, résidant à Sebta, se sont rendus cette année en Syrie pour combattre le régime de Bachar Al-Assad. En citant des sources proches des enquêtes menées par les services de sécurité espagnols, le quotidien a précisé que ces Marocains ont commencé à se rendre en Syrie pour «le jihad» dès le mois d’avril 2012, ajoutant que leur nombre a été identifié par les services de sécurité grâce aux plaintes déposées par les familles des «jihadistes», à des témoignages directs, et aux appels téléphoniques détectés depuis le Proche-Orient. La même source a estimé néanmoins que le nombre de ces «jihadistes» est plus élevé que celui annoncé. «Tant que la famille ne signale pas la disparition de l’un des siens, il est difficile de déterminer s’il est allé participer à la guerre civile en Syrie ou non», a précisé «El Pais» en ajoutant qu’à Mellilia, aucun cas n’a été enregistré.