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Ils ont été interpellés samedi au péage de Bollène (Vaucluse) au volant d’une semi-remorque transportant des tomates, dans laquelle étaient dissimulés 451.000 euros.
Les deux suspects ainsi que deux autres, un homme et une femme, originaires de la banlieue lyonnaise et du Vaucluse, arrêtés peu après et soupçonnés de faire partie des collecteurs d’argent, ont tous été écroués et déférés au Parquet jeudi, avant d’être présentés dans la soirée même à un juge d’instruction pour être mis en examen.
Le Parquet a requis un mandat de dépôt contre les trois hommes, ainsi qu’un placement sous contrôle judiciaire pour la femme.
Selon le quotidien Le Progrès, tout est parti d’écoutes téléphoniques menées à Lyon dans le cadre d’une instruction judiciaire pour trafic de drogue et qui ont conduit les policiers à intercepter samedi soir dernier dans le Vaucluse un camion de 38 tonnes, appartenant à une société marocaine transportant officiellement des chaussures et du tissu. Il rentrait d'Italie et roulait en direction du Maroc. Ils découvrent alors, bien dissimulé, un premier gros pactole de 451.000 euros derrière des palettes de chaussures et du tissu, dans des caches.
Dans la foulée, les policiers mettent ensuite la main sur 720.000 euros en liquide et en petites coupures dans l’appartement de l’un des suspects, à Pierre-Bénite, au sud de Lyon.
Selon la même source, les enquêteurs de la Brigade de lutte contre les stupéfiants de la Direction interrégionale de la police judiciaire de Lyon tentent actuellement de déterminer l’origine des fonds qui pourraient provenir d’un trafic international de stupéfiants afin de faire tomber les têtes du réseau.
Selon Francis Choukroun, directeur interrégional de la police judiciaire, ces réseaux de blanchiment d’argent provenant de la drogue opèrent d’une manière autonome sous forme de consortium écoulant de la drogue et récupérant l'argent pour le renvoyer au Maroc. Ils fonctionnent via des personnes chargées de collecter l'argent et de le remettre à des chauffeurs qui l'acheminent ensuite vers le Royaume.
En tout, les enquêteurs estiment que 10 millions d'euros issus du trafic de stupéfiants auraient ainsi été renvoyés en camion depuis le sud de Lyon vers Tanger ces quatre derniers mois.
A noter que les mis en cause, écroués en attente de leur procès, seront jugés prochainement. Ils risquent, selon le droit français, 10 ans de prison et 750. 000 euros d'amende.