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Déjà l'ombre de Mbappé sur le Paris SG de Luis Enrique

Dimanche 9 Juillet 2023

Déjà l'ombre de Mbappé sur le Paris SG de Luis Enrique
L'ère Luis Enrique s'ouvre au Paris Saint-Germain, avec des promesses de beau jeu et non pas de gagner la Ligue des champions, mais déjà dans l'ombre de Kylian Mbappé, l'attaquant star visé par un coup de pression du président Nasser Al-Khelaïfi.

 Guerre de communication. "Il ne peut pas partir gratuitement", a dit "NAK" à propos du joyau de 24 ans qui, s'il s'en va au bout de son contrat en 2024, fait courir le risque au club de voir un des meilleurs joueurs du monde s'envoler sans indemnités. Le PSG peut espérer entre 100 à 200 millions d'euros pour un tel transfert.

Le dirigeant parisien a rappelé "l'accord verbal" de Mbappé disant qu'il ne partirait pas libre, et ses déclarations publiques évoquant trois années de contrat, jusqu'en 2025 (à Marca, NDLR), et non deux. Au New York Times, le Français avait aussi dit qu'un départ en fin de contrat n'était "pas la meilleure façon de partir".

Mbappé avait choisi d'annoncer par courrier au club sa volonté de ne pas activer l'année de contrat pour 2024-2025.
 Le club a aussi répondu dans une lettre au joueur, selon L'Équipe, dans laquelle il parle "d'énormes préjudices" causés au club.

Mais les cartes semblent bien dans les mains de Mbappé: le PSG n'a pas de réel moyen de pression de le faire partir, s'il y avait une offre dès cet été, ni de le faire prolonger ou renouveler son contrat.

Le joueur doit se décider d'ici "deux semaines maximum", et "Nasser" assure que "c'est non négociable", mais le droit contractuel est dans le camp Mbappé. Il reste cette forme d'ultimatum public, et les sentiments.

"Je connais bien Kylian, c'est un joueur fantastique, un garçon fantastique, un gentleman", a ajouté le président, qui pointe l'entourage de Mbappé dans ce qu'il voit comme un revirement.
 Cela dit, l'été dernier, "NAK" n'avait pas beaucoup plus de cartes en mains pour faire signer à nouveau son bijou et il y était quand même parvenu.

 Cette nouvelle affaire Mbappé, couplée à la perquisition mercredi du domicile d'Al-Khelaïfi dans l'enquête sur l'arrestation controversée d'un lobbyiste franco-algérien au Qatar, a parasité l'intronisation du nouvel entraîneur Luis Enrique.
 Le technicien espagnol n'est pas tombé dans le piège des questions sur le N.7.

 "Quand j'ai signé, on a parlé de l'effectif, on est resté toujours ouvert, il peut arriver une foule de choses, je vais garder ça privé, c'est un peu le secret professionnel, je ne peux pas délivrer des confidences mais on va essayer de faire le meilleur effectif", a dit l'ancien sélectionneur de la "Roja" lors de sa présentation au centre d'entraînement de Poissy, tout juste sorti de terre.

 "Il va y avoir des changements c'est sûr, c'est une nouvelle ère", a ajouté "Lucho", préférant vite parler de jeu et du "style offensif" qu'il entend cultiver.

"Luis Enrique est notre homme", a martelé Nasser Al-Khelaïfi. "Les supporters veulent voir leur équipe pratiquer un beau football, moi aussi je veux me régaler en voyant jouer mon équipe".
 Au-delà du cas Mbappé, l'annonce la plus marquante de l'ère Luis Enrique concerne la Ligue des champions, qui ne doit plus être une obsession.

 "Je ne vais pas parler de trophées mais de la façon dont nous allons jouer au football", a prévenu le président. "Je n'ai jamais dit qu'il fallait gagner la Ligue des champions avec lui, j'ai été très clair, ce que je veux, c'est jouer un bon football. Il y a trop d'attentes autour de la Ligue des champions. C'est la nouvelle ère du PSG. Ça change."

 Le nouveau PSG veut "construire les bases" et prendre son temps pour enfin gagner cette fameuse coupe aux grandes oreilles, qui reste un objectif pour le président.
 "J'espère pouvoir rendre cette confiance avec des trophées importants", a d'ailleurs assuré Luis Enrique.

 Chez lui, c'est "l'identité offensive" qui "est non négociable. Si on ne pense pas jouer offensif, on ne vient pas".
 Et si "le mercato est complexe, le moment de toutes les possibilités", Luis Enrique est "convaincu qu'on aura une grande équipe", avec ou sans Mbappé.

Libé

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