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Johan Floderus, 33 ans, a été arrêté le 17 avril 2022 à l'aéroport de Téhéran, alors qu'il s'apprêtait à rentrer chez lui après un voyage en compagnie d'amis.
Ce Suédois, qui travaille pour le service diplomatique de l'Union européenne, est depuis détenu à la prison d'Evin à Téhéran, où sont incarcérés de nombreux opposants au régime iranien. M. Billstrom a estimé que la détention de M. Floderus était "arbitraire". "Il n'y a aucun fondement pour maintenir Johan Floderus en détention, encore moins pour le traduire en justice", a poursuivi le ministre, soulignant que la Suède et l'UE l'ont "très clairement" dit aux représentants de l'Iran. En septembre, les autorités judiciaires iraniennes avaient affirmé que Johan Floderus avait "commis des crimes" en Iran et qu'une enquête avait été menée.
Un responsable européen avait déclaré à l'AFP en septembre sous le couvert de l'anonymat que l'Iran n'avait jamais fourni de "réponse claire" sur les raisons de l'arrestation et de la détention de M. Floderus. L'Iran a depuis longtemps pratiqué une politique de marchandage qui consiste à arrêter des ressortissants étrangers utilisés comme monnaie d'échange pour obtenir la libération d'Iraniens détenus à l'étranger ou des avoirs iraniens gelés. Un Iranien a été condamné en Suède à la prison à perpétuité pour son rôle dans des exécutions de masse de milliers d'opposants par le régime iranien en 1988.
Les relations entre l'UE et l'Iran sont tendues également en raison des fournitures d'armements iraniens à la Russie et la répression des manifestations de protestation en Iran à la suite de la mort de Mahsa Amini. La jeune Kurde iranienne était morte le 16 septembre 2022 en détention après son arrestation par la police religieuse qui l'accusait d'avoir enfreint le code vestimentaire islamique.
Les Vingt-Sept ont imposé des interdictions de visas et des gels d'avoirs à plus de 170 citoyens, entreprises et agences iraniens, depuis le début de la répression.