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Forte de trois membres, cette commission est conduite par l'ambassadeur du Chili auprès de l'ONU Heraldo Munoz, qui fut un dissident sous la dictature du général Augusto Pinochet.
Les deux autres membres sont l'ex-ministre indonésien de la Justice Marzuki Darusman et l'ex-numéro deux de la police irlandaise Peter Fitzgerald, qui avait dirigé la première enquête onusienne sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.
"Notre mandat est d'établir les faits et les circonstances puis de faire rapport au secrétaire général qui informera alors le gouvernement pakistanais", a expliqué M. Darusman à l'Associated Press lors d'un entretien téléphonique depuis l'Indonésie, indiquant que lui et ses collègues n'arriveraient que dans les prochains jours au Pakistan.
Il a ajouté que ce serait au gouvernement pakistanais de traduire les suspects devant la justice, contrairement à l'enquête sur la mort de M. Hariri, qui prévoyait la création d'un tribunal onusien.
Benazir Bhutto avait trouvé la mort dans un attentat à la bombe le 27 décembre 2007 alors que, tout juste rentrée au Pakistan, elle faisait campagne pour sa formation, le Parti du peuple pakistanais (PPP), à Rawalpindi, près de la capitale Islamabad. Les investigations menées par les autorités n'ont jusqu'à présent rien donné.
Le veuf de Mme Bhutto, Asif Ali Zardari, a depuis pris la tête du PPP et a été élu à la présidence du pays par les députés pakistanais en septembre 2008.
Au moment de l'attentat, le gouvernement du président Pervez Musharraf avait vu dans cet assassinat la main de Baitullah Mehsud, commandant taliban pakistanais réputé proche d'Al-Qaïda. La CIA en faisait elle aussi le principal suspect.
Le parti de Mme Bhutto a de son côté laissé entendre à plusieurs reprises que Pervez Musharraf ou ses alliés étaient impliqués dans cette élimination et a réclamé une enquête des Nations unies, y voyant le seul moyen de connaître la vérité.
M. Zardari a déclaré attendre de la commission d'enquête de l'ONU qu'elle "mette au jour les financiers, les organisateurs, les parrains et les conspirateurs de cet acte terroriste, et qu'elle les traduise en justice".