-
Les communes de Lagouira et Dakar s’engagent à renforcer leur coopération décentralisée
-
Le soutien exceptionnel au secteur de la presse et de l'édition prendra fin mars prochain
-
Appel pour une approche scientifique et juridique bien réfléchie dans l'élaboration du nouveau Code de la famille
-
14ème Conférence des ministres arabes de l’Education à Doha : Adoption d'un document de référence pour renforcer l’enseignement inclusif
-
La Grande Mosquée de Paris antre de la propagande algérienne
Du côté des responsables syndicaux de ce dernier secteur, on ne cesse de rappeler que " c'est à contrecœur que l'on a recours à cette forme légale de protestation pour faire valoir nos revendications ". Tel que le clame Larbi Lakhrim, secrétaire général du Syndicat démocratique des collectivités locales, affilié à la FDT.
Il déplore notamment le manque de réaction de la part du ministère de l'Intérieur, faisant peu de cas de ses engagements et promesses dont le projet de décret portant sur l'application de mesures exceptionnelles pour l'avancement dans le grade au profit des fonctionnaires classés dans les échelles de rémunération de 1 à 4, afin de leur permettre d'accéder à l'échelle 5 à compter du 1er janvier 2010. Une mesure qui devrait bénéficier à une large catégorie de fonctionnaires et des personnels du secteur public et des collectivités locales, à savoir 115.000 personnes. Les autres doléances des collectivités locales concernent l'alignement des employés, fonctionnaires et cadres du secteur sur le statut de la Fonction publique, un traitement sur un pied d'égalité permettant au personnel de travailler dans de bonnes conditions et de vivre dignement, la création du comité des œuvres sociales, ainsi qu'une nouvelle grille des indemnités.
Dans leur communiqué rendu public le 22 du mois courant, les trois syndicats, affiliés à la FDT, l'UGTM et l'UNTM, qui ont appelé à cette série de grèves et à la tenue, le 11 novembre, d'un sit-in devant le siège du ministère de l'Intérieur, déplorent non seulement le non-respect de la méthodologie du dialogue sectoriel, mais aussi les entraves aux libertés syndicales, les infractions au règlement des examens d'aptitude professionnelle. Ils regrettent également la décision unilatérale et incompréhensive du ministère de l'Intérieur qui a suspendu le dialogue sectoriel depuis le 24 février dernier. Le département de tutelle et le gouvernement sont appelés à sortir de leur mutisme et à reprendre le dialogue sectoriel. C'est la seule voie susceptible de déboucher sur une solution aux problèmes des agents et employés de ce secteur, nous a déclaré Larbi Lakhrim.
A rappeler que depuis l'entame du dialogue sectoriel avec le ministère de l'Intérieur le 17 novembre 2009, le Syndicat démocratique des collectivités locales avait présenté une nouvelle procédure pour faire réussir le dialogue sectoriel dont notamment un agenda précis, un ordre du jour bien défini et des revendications à caractère urgent.