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Dans une interview accordée au mensuel économique "Vietnam Economic Times", il a indiqué que l’état actuel de la coopération économique ne reflète pas l'ambition du Maroc et du Vietnam pour stimuler leur volume d'échanges commerciaux, précisant que le chiffre d'affaires bilatéral a atteint 170 millions de dollars en 2017, un niveau qui reste modeste par rapport au potentiel économique existant entre les deux pays.
A cet égard, il a fait savoir que la 4ème réunion du Comité conjoint de coopération, qui s'est tenue en avril dernier à Hanoï, a permis de convenir sur plusieurs mesures visant à stimuler les échanges économiques et donner un élan au commerce et aux opportunités d'investissement, en particulier dans les domaines de la production d'engrais, de l’industrie pharmaceutique, de l'aquaculture et des transactions bancaires.
Le Vietnam affiche une performance économique forte et régulière, en tant que l'une des principales économies émergentes, a relevé le diplomate marocain, soulignant que le climat des affaires au Vietnam présente de nombreuses opportunités d'investissement pour les entreprises marocaines.
La mise en place du Conseil d'affaires Maroc-Vietnam est susceptible de donner un nouvel élan aux échanges commerciaux entre les deux pays et les hommes d’affaires, ce qui va sans doute instaurer une nouvelle dynamique économique, a estimé Azzeddine Farhane.
Il a, en outre, expliqué que les perspectives de coopération entre le Maroc et le Vietnam sont nombreuses mais inexploitées, ajoutant que les deux pays partagent un riche passé historique et des similitudes économiques qui peuvent servir de base à leur coopération multisectorielle.
Il convient de rappeler que Rabat et Hanoï -qui sont respectivement les portes de l’Afrique et des pays de l’Asie du Sud-Est- ont un potentiel réel pour créer une dynamique économique afro-asiatique. Le Maroc, ayant accédé au TAC (Traité de coopération et d’amitié de l’ASEAN), peut créer en tandem avec le Vietnam un pont entre les continents africain et asiatique pour stimuler la croissance économique et financière dans cet espace géographique.
Aussi est-il important de renforcer la coopération économique, scientifique et culturelle par la mise en œuvre de 17 accords de coopération qui reflètent un niveau de maturité du cadre juridique et de densité du niveau des relations bilatérales. Il y a énormément de potentialités et beaucoup de possibilités pour faire avancer les relations bilatérales à même de constituer un modèle transrégional entre deux pays respectivement porte de l’Afrique et des pays de l’Asie du Sud-Est.
Il est également nécessaire d’assurer le «follow-up» des recommandations des Commissions mixtes. L’enjeu réside, aujourd’hui, dans le suivi et l’évaluation périodiques de ces recommandations et des propositions concrètes et réalisables pour booster les relations bilatérales et explorer les voies et moyens visant à dynamiser les échanges économiques dans les secteurs de pointe, notamment les nouvelles technologies de l’information, le secteur pharmaceutique, et celui de l’agro-alimentaire et l’aquaculture.