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Le premier mis en cause et l’imam de la mosquée d’Anza ont écopé de deux mois de prison ferme et les 31 autres de six mois avec sursis. Les imams impliqués dans ce scandale ont reçu leurs faux diplômes des mains d’un ex-responsable au ministère des Habous, aidés en cela par un imam en exercice à Agadir contre des sommes allant de 5000 à 7000 DH. Les deux instigateurs recevaient en toute illégalité des diplômes mauritaniens qu’ils revendaient à des imams à Agadir, Dcheira Jihadia, Inzegane Ait Melloul, Tikiouine, Taroudant et Taliouine.
Les faux diplômes devaient permettre aux imams de s’inscrire et de poursuivre leurs études à la Faculté Chariâa à Inzegane- Ait Melloul. Submergée par des diplômes de provenance douteuse, la Faculté d’Ait Melloul décline les demandes d’inscription des imams. Interdits d’inscription à Inzegane Ait Melloul, les imams en question ont tenté leur chance d’abord à la Faculté des lettres et ensuite à celle des sciences juridiques, économiques et sociales de l’UIZ. Suite à l’examen des diplômes par une commission technique du ministère de l’Éducation nationale pour vérifier de leur validité, et après consultation de son homologue de Mauritanie, ces diplômes se sont avérés faux. Une plainte a été déposée au cours de la dernière saison universitaire par l’UIZ. Ce qui a entraîné l’arrestation de l’ex-responsable au ministère des Habous et de son complice, un imam officiant dans une mosquée à Anza. 31 autres imams ont été poursuivis et condamnés par le tribunal de 1ère instance pour faux et usage de faux.