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« L’USFP entend tourner, une fois pour toutes, la page de la crise qu’il traverse et ce à travers un dialogue entre les militants ittihadis conformément aux recommandations émanant de la dernière session de la Commission administrative », a-t-il affirmé.
« Il est tout à fait normal que nous ayons des divergences comme par le passé sur un certain nombre de questions ; cela a toujours distingué les affaires internes du parti depuis sa création », a-t-il rappelé. En dépit de ces différences, l’USFP a été au-dessus de toute considération, puisque ce qui nous unit est constant, a-t-il indiqué.
« Nous devons dans ce sens nous tourner vers l’avenir pour sauver le Maroc du danger des conservateurs sous couverture de la religion, a fait savoir Habib El Malki avant d’ajouter que « l’affaiblissement de l’USFP a pour conséquences un soutien objectif au courant conservateur dans notre pays, la fragilisation de la gauche, l’approfondissement des défaillances au niveau des équilibres dans le champ politique ».
Il a estimé, par ailleurs, que « soutenir et renforcer les rangs de l’USFP par ses militants, toutes générations confondues, est devenu une nécessité existentielle, puisque l’année 2016 est porteuse d’enjeux qui conditionneront l’avenir du Maroc durant plusieurs années ». « L’USFP est appelée à assurer l’équilibre entre les forces conservatrices, porteuses d’une vision sociale passéiste et celles défendant les valeurs de progrès, d’égalité et de démocratie.
« Ceux qui prédisent la fin de l’USFP, qu’ils se détrompent, car le parti a depuis toujours su faire face à tous les changements et résister aux attaques acharnées menées contre son existence », a tenu à confirmer Habib El Malki.
Pour le président de la Commission administrative, l’USFP et la gauche en général passent par une étape cruciale qui se traduit par une crise de concept, d’alternative et de discours allant au-delà du cadre national pour prendre une dimension internationale.
Tout en soulignant que les sociétés vivent actuellement au rythme de la pensée conservatrice et du discours extrémiste qui menacent la stabilité des institutions, il a tenu à indiquer que ce changement impose de nouvelles responsabilités historiques à l’USFP et à la gauche en général. Ceci étant, l’USFP a appelé toutes les composantes de la gauche en vue de créer un pôle crédible et sérieux, mettant fin à leurs différends, pour se tourner vers l’avenir, car il ne peut y avoir d’horizon politique prometteur sans une gauche forte et entreprenante.
En évoquant la période de l’alternance consensuelle, Habib El Malki a fait remarquer que l’USFP a inauguré en 1998 une nouvelle étape de son parcours militant en faisant de l’alternance un choix démocratique garanti par la Constitution de 2011 et de ce fait un changement profond s’est opéré dans le système électoral qui a coûté cher au parti qui continue à en payer le tribut.
Et de poursuivre que le plus important, c’est que le Maroc se trouve sur la bonne voie au niveau constitutionnel qui répond aux exigences de l’étape. Après 14 ans de gestion de la chose publique et à l’issue des résultats des élections législatives de 2011, l’USFP a choisi de retrouver les rangs de l’opposition. C’est un choix politique conforme à notre identité et notre vision stratégique, loin de toute tactique.
Pour Habib El Malki, l’expérience gouvernementale actuelle confirme la justesse de la position de l’USFP et ce pour plusieurs raisons dont la mainmise de la majorité sur le pouvoir législatif. Au terme du mandat de ce gouvernement, l’opposition est privée de toute marge lui permettant de présenter des propositions de loi et toutes les portes sont fermées devant le Groupe socialiste, a-t-il conclu.