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L’Algérie a fait des mains et des pieds pour que les représentants de la pseudo-Rasd prennent la parole lors de ces travaux préparatoires, mais les diplomates marocains ont déjoué cette nouvelle manœuvre des Algériens.
« Malgré les manœuvres de l’Algérie et ses amis, les séparatistes ont été chassés de la salle où se déroulaient les travaux de la troisième conférence des zones exemptes d’armes nucléaires », a affirmé un diplomate dans une déclaration à la MAP. Et la même source de préciser : « Mais les travaux de cette Conférence internationale se sont poursuivis sans la participation des protégés de l’Algérie, ce qui a poussé cette dernière, devant ce nouveau camouflet, à ne pas participer au débat, en retirant son représentant de la liste des orateurs ».
La délégation marocaine, d’après la même source, a mis en avant que « la poursuite de l’objectif d’un continent africain exempt d’armes nucléaires devrait être poursuivi dans le plein respect du droit international et de la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats ».
Le quotidien algérien El Khabar a fait part de «l’altercation entre le Maroc et l’Algérie », mais il a passé sous silence le fait que les représentants de la pseudo-Rasd ont été expulsés de ces travaux.
Cet échec cuisant de la diplomatie algérienne intervient après le revers qu’elle a subi quand le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara marocain n’a pas fait allusion à l’élargissement de la Minurso comme le souhaitaient l’Algérie et quelques pays qui la soutiennent dans ses projets chimériques. Le projet de résolution qui sera voté à la fin de ce mois va dans le même sens que le rapport de Ban Ki-moon. Dos au mur, M'hamed Khedad, l’un des dirigeants du Polisario, a ainsi menacé de revoir sa coopération avec la Minurso.