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“On se rapproche peut être un peu effectivement du but”, a-t-il dit, sans donner de date. Mais avec les corps et les pièces de l’A330-200 accidenté déjà retrouvés, “nous sommes dans une situation qui est un petit peu plus favorable que les premiers jours”. “Il y a un peu moins d’incertitudes, donc il y a un peu plus d’optimisme”, a-t-il résumé.
Revenant sur les autopsies déjà pratiquées, le patron du BEA a indiqué qu’elles “ont été autopsiés (...) Ces autopsies ont été faites par les autorités brésiliennes, avec la participation des autorités judiciaires françaises”, a-t-il expliqué lors d’un point presse au Bourget (Seine-Saint-Denis). “Nous avions envoyé un médecin enquêteur sur place (qui) n’a pas été autorisé à participer aux autopsies”, a précisé le directeur du BEA qui, “pour l’instant, ne connaît pas les résultats des autopsies”.
“Nous considérons que ces autopsies étaient très importantes dans le cadre de l’enquête, de la détermination de ce qui s’est passé” lors de la disparition de l’A330-200 d’Air France qui effectuait la liaison entre Rio et Paris. “Nous avons besoin effectivement d’avoir accès à ces éléments”, mais “nous n’avons pas d’informations”. Le médecin enquêteur “a été en contact avec ses collègues brésiliens et français”, a-t-il ajouté. Il “a une certaine expérience non seulement des autopsies mais des autopsies dans ce cadre: il avait été associé par les Américains aux autopsies des victimes” du vol TWA 800 accidenté au large des côtes américaines alors qu’il reliait New York à Paris le 17 juillet 1996.
Le ministre brésilien de la Défense Nelson Jobim, à l’issue d’un entretien mardi avec son homologue français Hervé Morin au Bourget, avait précisé que la totalité du processus d’identification des corps, avec le concours des Français, avait lieu au Brésil seulement, ceci “afin d’éviter des doubles autopsies, ce qui serait une chose horrible pour les familles”.
Par ailleurs, les navires brésiliens ont repêché “un peu plus de 400 débris” provenant d’”à peu près toutes les zones de l’avion”, a-t-il rapporté. Ces débris, ainsi que des corps récupérés par les navires brésiliens, sont entreposés à Recife.
Les navires français ont également récupéré des débris qui n’ont pas été dénombrés et un certain nombre de corps qui restent sur zone. “Faire revenir un de ces navires au port ferait que, pendant quelques jours, ce navire ne participerait pas aux recherches”, a expliqué le directeur du BEA. Il n’a pu préciser où ces cadavres seraient autopsiés. Les pièces seront, elles, rapatriées “vers l’Est”, à Dakar (Sénégal) ou ailleurs.