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Face au coronavirus, l’instance ne pouvait faire autrement, alors qu’une « seconde personne a été testée positive au virus dans le pays », a fait savoir le ministère de la Santé, hier en début de matinée. Sachant que le Grand prix de Rabat de judo, censé se tenir ce week-end, a été annulé, le huis clos imposé aux rencontres du championnat s’avère être une mesure nécessaire pour endiguer la propagation du COVID-19. Ce huis clos est un moindre mal par rapport à l’annonce faite il y a quelques jours par le comité national de pilotage, créé depuis la déclaration de cas de coronavirus sur le territoire national, concernant le possible report d’évènements sportifs organisés sur le territoire.
D’un point de vue strictement sanitaire, cette décision est aussi incontestable qu’indispensable. «Prise en coordination avec les autorités compétentes, elle intervient dans le but de veiller à la sécurité des joueurs, des entraîneurs et des supporters », argue, à raison, la FRMF. En revanche, d’un point de vue purement sportif, elle l’est beaucoup moins. Ce n’est pas un hasard si les supporters sont considérés comme le douzième homme. Qui plus est à domicile. Certes, ils peuvent plomber les joueurs par une attitude exécrable mais leur apport est indéniable. Ils poussent les joueurs à se surpasser, à se sublimer. Bref, c’est un soutien essentiel, 99% du temps. Du coup, toutes les équipes qui joueront à domicile dorénavant, sans public donc, ressentent forcément une forme d’injustice. Sans parler du manque à gagner financier en termes de billetterie, aussi minime soit-il. Et quid des abonnés ? seront-ils remboursés ?
Comme le report des rencontres est inimaginable, à cause d’un calendrier compliqué à gérer pour aller au bout de la Botola dans les délais impartis et ensuite, car il est impossible d’être sûr que les matchs reportés pourraient se disputer sans souci à la nouvelle date choisie, force est de constater que le huis-clos s’impose en l’absence d’alternatives. Une situation qui fait écho aux reports de plusieurs matchs de Serie A dont les rencontres se joueront désormais dans des stades vides, mais également à la suspension du championnat suisse jusqu’au 23 mars, a minima. Deux pays où le coronavirus a mortellement sévi, sans oublier la menace de huis clos qui pèse sur les huitièmes de finale retour de Champion’s League, prévus la semaine prochaine.
En Tunisie, il n’y a pas eu de mort, mais un cas a été détecté, sans pour autant que les instances dirigeantes ne prennent des mesures drastiques. Puisque les supporters du Wydad de Casablanca, ainsi que ceux du Zamalek, auront le droit d’assister aux rencontres opposant leurs équipes respectivement à l'Etoile Sportive du Sahel et l’ES Tunis pour le compte des quarts de finale retour de la Ligue des champions africaine. La Fédération tunisienne de football (FTF) a publié un communiqué dans ce sens afin de tordre le cou aux rumeurs qui ont circulé récemment sur un possible huis clos, maintenant ainsi l’équité sportive, même si le directeur général des soins de santé de base, Chokri Hamouda, a suggéré dans une déclaration à une radio privée qu’il serait préférable de l’imposer.