-
Les Etats-Unis autorisent un vaccin contre la grippe à s'administrer soi-même
-
Des pistes pour améliorer diagnostic et traitement des troubles de l'attention chez l'enfant
-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
-
Pêcher "moins et mieux": L'appel de scientifiques pour une pêche vraiment durable
-
Une collection de pièces de monnaie rapporte 14,8 millions d'euros aux enchères
En examinant plusieurs patients américains atteints d’un cancer de la peau apparu sur un seul côté du corps uniquement, les chercheurs ont découvert que la plupart d’entre eux développaient un cancer sur le côté gauche. Or, aux Etats-Unis (comme en France), le volant d’une voiture se trouve sur la gauche. 52% des cas de mélanome (cancer de la peau ou des muqueuses) et 53% des cas de carcinome à cellules de Merkel (cancer de la peau concernant surtout les sujets âgés) apparaissaient, en effet, sur la partie gauche du corps de ces personnes.
Plus surprenant, une autre étude réalisée en 1986 sur des hommes australiens a démontré qu’ils étaient plus susceptibles de développer un cancer de la peau sur le côté droit de leur corps, note USA Today. Or, en Australie, le volant se trouve à droite.
Conduire les fenêtres fermées permet de se protéger dans une moindre mesure: les vitres peuvent bloquer les rayons UVB, ceux qui sont responsables des coups de soleil (et n’affectent donc que l’épiderme). En revanche, ils ne protègent pas contre les rayons UVA, moins puissants, mais qui endommagent le collagène et les cellules du derme (la couche inférieure de la peau). Pour Paul Nghiem, co-auteur de l’étude, tant qu’on roule fenêtres closes, il n’y a aucune raison d’appliquer de la crème solaire avant de conduire. Toutefois, pour les conducteurs plus exposés au cancer de la peau qui passent régulièrement beaucoup de temps sur la route, la crème solaire est nécessaire.
«Les camionneurs font certainement partie de ceux qui doivent se protéger des rayons ultraviolets pendant qu’ils conduisent», selon Kelly Paulson, une autre auteure de l’étude de l’Université de Washington. De même que les passagers d’un très long voyage en voiture, ajoute-t-elle.