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Pour Abdelghani Marjani, l'illégalité de la séance du 27 avril découle d'abord du non-respect du quorum fixé à 75 conseillers. Au début de la réunion il n'y avait que 54 élus, puis 64 suite à la réintégration des conseillers du Rassemblement national des indépendants (RNI) qui sont revenus sur leur décision de démission collective.
L'édile local évoque également le fait que le président du Conseil de la ville ait adressé des convocations datant du 21 avril alors que la décision du wali de proroger la session de février est datée du 22 avril, ce qui signifie, pour l'opposition, que la présidence a adressé des convocations avant même de recevoir l'aval de l'autorité locale.
De leur côté, les membres de la majorité ont farouchement défendu la légalité de cette session et ont tenté, à plusieurs reprises, de la faire tenir dans des conditions normales. Ce qui a provoqué un débat houleux entre des membres de l'opposition et la présidence.
Pour sa part, le représentant du wali a gardé le silence et n'a pas voulu intervenir à propos de la question de l'égalité ou de l'illégalité de la session malgré les appels récurrents de membres de l'USFP, du PI, du PJD et du MP.
Concernant l'équipe RNI démissionnaire dudit Conseil, plusieurs sources nous ont confirmé, que la session du 27 avril n'a enregistré la présence que de la moitié des membres de l'équipe. Ceux qui sont restés ont dû quitter la salle après que les travaux de cette réunion ont été interrompus. Selon certains observateurs, la présence des RNIstes, lors de cette séance, en dit long sur la réalité de leur démission et pourrait faire accroire qu'il s'agit d'un stratagème qui aura tourné court.
Selon certaines sources, le maire de la ville va entamer prochainement des pourparlers avec les élus du PJD afin de trouver une issue à cette crise.
La réunion du Conseil la ville a été, par ailleurs, marquée par la manifestation, organisée à l'intérieur de la salle, des édiles casablancais membres du Mouvement du 25 février, qui ont dénoncé la tenue de cette session à huis clos tout en demandant la dissolution du bureau dirigeant du Conseil de la ville afin de permettre l'organisation de nouvelles élections et donc déboucher sur une majorité forte et harmonieuse.
A rappeler que depuis plusieurs jours, le vote du compte administratif de l'exercice 2010 a constitué le point de blocage et a occulté les autres points importants de l'ordre du jour de la session de février. Notamment celles concernant l'approbation d'un projet d'accord de financement du grand théâtre de Casablanca et les travaux d'avancement du tramway de la ville.