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En sit-in pour trois jours devant le siège, les ultimes formateurs contractuels dont les revendications n’ont pas été satisfaites pour la plupart des affiliés à l’UGTM auxquels se sont joints par solidarité les adhérents de la CDT, ont été repoussés brutalement vers Casa-Voyageurs par des individus qui, selon les syndicalistes rejetés, seraient des briseurs de grève sans aucune relation avec l’OFPPT et affiliés, semble-t-il, à l’UMT. On a assisté alors à des échauffourées et autres violences gratuites heureusement sans gravité (on aura noté cependant la présence tout de même de quelques ambulances). Du coup, et dans une grande pagaille faisant craindre le pire aux alentours de Casa-Voyageurs et de l’avenue Ibn Tachfine, se sont formés deux groupes qui se dévisageaient en chien de faïence, mettant à mal l’ordre public et dépassant de loin le seul cadre de l’OFPPT.
Les autorités locales (Aïn Sbaâ et Hay Mohammadi) qui ont géré la situation avec toute la responsabilité requise, ont en vain essayé de remettre les choses en ordre avant que d’être contraints de séparer les deux groupes par des cordons des forces de l’ordre (forces de police et forces auxilliaires).
Mais au-delà de l’événement qui, hier encore, se poursuivait à coups d’insultes et de banderoles revendicatives, les enjeux c’est ailleurs qu’il faut les voir. Comme dans toute entreprise qui se respecte, chaque syndicat -et c’est légitime- cherche le leadership. Aujourd’hui, c’est l’UMT qui en a la primauté et voir les bases d’un syndicat concurrent grossir rapidement et lui disputer l’éventuelle suprématie de la chose, fâche voire inquiète, d’où cette situation tendue. Cela dit, il y a aussi d’autres réelles revendications auxquelles Larbi Bencheikh devrait s’atteler au plus tôt. La première d’entre elles réside dans le respect de la légalité. A protocole d’accord courant, dispositions respectées et ce, dans le calme et la quiétude en tenant compte des différentes prescriptions et du calendrier y afférents. Alors seulement là, on pourrait entrevoir une paix sociale et un meilleur ordre public.