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La commission comprendrait deux observateurs étrangers, un Américain et vraisemblablement un Européen, et serait probablement dirigée par un juge retraité de la Cour suprême, Yaakov Tirkel. Toutefois, selon la radio militaire, Israël attend encore un feu vert de Washington, et notamment de Joe Biden - principal interlocuteur américain - sur sa composition. Ce sont en effet les Etats-Unis qui ont proposé la mise en place d’une commission de cette nature, similaire à celle qui s’est penchée sur le cas du torpillage d’un navire sud-coréen par la Corée du Nord.
Le Président américain, Barack Obama, a affirmé mercredi lors d’une rencontre avec le Président palestinien, Mahmoud Abbas, qu’il attendait du gouvernement israélien qu’il se conforme aux demandes du Conseil de sécurité de l’ONU concernant l’arraisonnement du Mavi-Marmara, qui a coûté la vie à neuf passagers, huit Turcs et un Américano-Turc, au large de Gaza. Le Conseil de sécurité avait appelé le 1er juin «à lancer sans retard une enquête impartiale, crédible et transparente conforme aux critères internationaux». Le forum des sept principaux ministres israéliens a eu jeudi soir des consultations intensives, selon la presse. Cette instance avait décidé au début de la semaine de créer une commission juridique, qui vérifierait que le blocus de Gaza et l’abordage d’un navire transportant des militants pro-palestiniens le 31 mai, sont conformes au droit international.
Cette commission dite « d’examen » pourra interroger les plus hauts responsables civils et militaires du pays, mais pas les soldats qui ont participé à l’opération. Elle ne disposera pas de pouvoirs juridiques pour décider de sanctions éventuelles.