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Cette expulsion est intervenue au moment où le monde islamique s'apprêtait à célébrer le rituel d’Aïd al-Adha; les autorités algériennes ont expulsé dans la matinée du 18 décembre 1975 environ 45.000 Marocaines et Marocains, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées bien que ces familles marocaines expulsées arbitrairement aient été installées légalement en Algérie depuis le 19ème siècle. Ainsi, une grande partie d'entre eux ont participé à la guerre de libération algérienne qui éclata en novembre 1954, au cours de laquelle des centaines de Marocains furent tués au champ d’honneur.
A cette occasion, une conférence de presse sera organisée lundi 23 décembre 2024 au siège central du Syndicat national de la presse marocaine à Rabat. Cet événement, qui s'inscrit dans le cadre de la Journée internationale des migrants (18 décembre), est organisé par l'Association des Marocains victimes de l'expulsion arbitraire de l’Algérie, en partenariat avec le Réseau africain pour la migration et le développement, ainsi que l’espace de médiation qui le soutient.
Placée sous le thème «La mémoire collective pour prendre toutes les mesures nécessaires à la réparation des Marocains victimes de l’expulsion massive et arbitraire de l’Algérie en 1975», cette conférence vise à rappeler les souffrances endurées par des milliers de Marocains lors de leur expulsion forcée dans des conditions inhumaines.
Violations graves des droits humains
Au-delà de son caractère politique, l’expulsion de 1975 représente une atteinte grave et intemporelle aux droits fondamentaux des migrants. Les victimes ont été confrontées à des violences physiques, au pillage de leurs biens, à la séparation des familles, à des détentions arbitraires, ainsi qu’à des cas de disparitions forcées. La conférence permettra d’évoquer ces violations et de retracer les efforts de plaidoyer menés par l’Association des Marocains victimes de l’expulsion arbitraire de l’Algérie.
Il est à rappeler que le Rassemblement international pour le soutien des familles d'origine marocaine expulsées d'Algérie en 1975 (CiMEA) et l'Organisation marocaine des droits de l'Homme (OMDH) avaient présenté il y a quelques années, un mémorandum pour la création d’une commission parlementaire chargée d'enquêter sur la tragédie des Marocains arbitrairement expulsés d'Algérie sans préavis préalable.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'activation de l'accord de partenariat et de coopération conclu entre le CiMEA et l’OMDH. Elle vise la contribution de l'institution législative à documenter cette tragédie et la garantie des droits des victimes à une réparation du préjudice matériel et moral qui leur a été infligé par le gouvernement algérien.
Ce dernier continue de mystifier et d'occulter ce drame en faisant fi de la résidence légale de ces citoyens marocains, de la constitution d'un grand nombre de familles mixtes algéro-marocaines, et du fait que certaines personnes prirent les armes durant la guerre de libération face au colonialisme français.
M.T