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Elle évaluera aussi l'efficacité de la protection en fonction de l'espacement des deux injections, testant un intervalle de quatre semaines, proche de celui initialement recommandé, et un intervalle de douze semaines retenu par les autorités britanniques pour toucher plus de monde. Pays d'Europe le plus touché par la pandémie avec plus de 108.000 morts, le Royaume-Uni a fait de la vaccination une cause nationale pour sortir de la crise sanitaire, face à un nouveau variant plus contagieux qui l'a forcé à adopter début janvier un troisième confinement.
Le médecin chef adjoint pour l'Angleterre Jonathan Van-Tam a souligné l'intérêt de "disposer de données qui pourraient appuyer un programme de vaccination plus souple", notamment en raison des "contraintes liées à l'offre". "Il est même possible qu'en combinant les vaccins, la réponse immunitaire soit meilleure, avec des niveaux d'anticorps plus élevés et qui durent plus longtemps", a-t-il indiqué. Premier pays occidental à avoir commencé sa campagne, le Royaume-Uni a pour l'heure vacciné plus de 10 millions de personnes, et vise 15 millions de personnes d'ici à la mi-février, comprenant les plus de 70 ans, les soignants et les personnes les plus à risque.