-
Réquisitoire retentissant de Omar Hilale contre la politique déstabilisatrice du régime algérien dans la région du Sahel
-
Le ministère répond aux revendications des étudiants en médecine pour rétablir la normalité académique
-
SM le Roi félicite le Président chinois à l’occasion de la fête nationale de son pays
-
Synthèse du rapport annuel du CSEFRS: Bilan et perspectives de l’action du Conseil en 2023
-
Lutte antiterroriste: Antony Blinken salue les efforts de l’Africa Focus Group
Cette rencontre scientifique traduit la volonté de l'Université de contribuer aux réflexions visant à diagnostiquer le phénomène du terrorisme, à comprendre ses racines et à scruter les moyens d'enrayer les risques qui en découlent et d'annihiler ses incidences sur la paix et la stabilité. Selon les organisateurs, il s'agit, à travers les débats prévus et les thématiques retenues, de mettre le doigt là où le bât blesse, avec toute l'objectivité et l'esprit scientifique nécessaires et de battre en brèche l'amalgame simpliste entre le terrorisme et l'Islam, le fanatisme étant une tendance commune à toutes les religions, doctrines et idéologies.
Prenant la parole, le secrétaire général de la wilaya de la région de l'Oriental Abderrazak El Gourji, a relevé que le thème de ce colloque renseigne sur l'ouverture de l'Université et son adhésion au débat général sur les questions internationales et régionales d'actualité.
Conscient du péril lié au terrorisme, phénomène aux multiples affluents, le Maroc a adopté une stratégie inclusive, reposant sur une multitude de piliers et touchant à plusieurs domaines, a souligné M. El Gourji.
Sur le plan législatif, une politique pénale rigoureuse a été conçue en vue de faire face, avec toute la fermeté requise, à tout ce qui est de nature à faire le lit au terrorisme, a précisé l'intervenant, citant la loi 03-03 relative à la lutte contre le terrorisme, la loi 05-43 sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et la loi 86-14 criminalisant le ralliement des foyers de tensions terroristes, en cours d'examen.
De son côté, le président de l'Université Mohammed premier à Oujda, Mohamed Benkaddour, a indiqué que le terrorisme est sous-tendu par la violence, la propagation de la peur et la confiscation de la confiance sociale.
Ce colloque entend dissiper la corrélation que les uns se démènent à établir entre le terrorisme et l'Islam ou toute autre religion, a-t-il fait observer, soulignant le rôle de l'université dans la lutte contre ce phénomène, de par la responsabilité sociale qui lui incombe dans la société.
Les travaux de ce colloque de deux jours devaient se poursuivre par des conférences sur "Les racines intellectuelles et idéologiques du terrorisme", "Le terrorisme : ses motifs, ses incarnations et le traitement qui lui est réservé par l'Etat", "La lutte antiterroriste : une responsabilité partagée entre les deux rives de la Méditerranée".