Dernière condamnation en date : celle de la section locale de l'Association marocaine des droits de l'Homme via un communiqué diffusé le 18 mars 2010 suite à la participation massive de professeurs universitaires, chercheurs et personnalités israéliennes à ce colloque dont les travaux ont été ouverts à Dar Souiri sous la présidence d'André Azoulay, président de la Fondation Essaouira-Mogador, Driss Yazami, présidentdu CCME, Ahmed Harzenni, président du CCDH et Serge Berdugo, président du Conseil de la communauté juive du Maroc en l'absence des autorités locales et élus de la ville. Cette manifestation qui tiendrait de la « normalisation culturelle » avec l'Etat sioniste à l'heure où le gouvernement israélien continue ses manœuvres et ses agressions contre les droits légitimes du peuple palestinien, précise le communiqué.
Le communiqué considère le choix du lieu et du timing du colloque ainsi que l'accueil de personnalités israéliennes comme un acte de provocation et d'humiliation à l'encontre des sentiments du peuple marocain qui a été toujours solidaire avec le peuple palestinien dans sa lutte pour faire valoir ses droits légitimes et historiques.
D'autre part, un sit-in qui devait être organisé samedi en signe de protestation contre l'organisation de ce colloque, a été interdit par les autorités locales « pour des raisons purement sécuritaires ».