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Du côté de la majorité comme de l’opposition, des voix fusent pour dresser un même constat : le calendrier électoral a eu raison de l’action législative. « C’est une session blanche. Aucun texte important n’a été adopté. L’hémicycle était quasiment désert aux séances de questions orales. De nombreux députés ont déserté le parlement dès le mois d’avril, bien avant l’ouverture de la campagne électorale. Même des présidents de groupes parlementaires se sont faits portés pâles. Impossible de dire que c’est la faute à personne. Il y a là une irresponsabilité des députés qui font peu cas de leur mandat national ! » s’insurge un député de l’Union socialiste des forces populaires tout en mettant en avant la responsabilité à la fois politique et morale d’un élu de la Nation. Dans les rangs d’une majorité orpheline du parti authenticité et modernité, PAM, on est également prompts à admettre la faiblesse du travail législatif en cette session d’avril. Entre les commissions parlementaires qui n’ont pas finalisé aucun texte et le retrait du PAM de la majorité gouvernementale, l’ombre de la crise a lourdement plané sous la Coupole. « C’est vrai que nous avons vécu un cafouillage incroyable. Il n’y a pas de carte politique claire. Au parlement, on ne sait plus qui soutient le cabinet de Abbas El Fassi. Le Mouvement populaire va-t-il rejoindre la majorité ? Ou est-ce le PJD qui va quitter l’opposition ? Autant de questions dont nous n’avons pas de réponse et qui contribuent au malaise ambiant », soutient ce député de la majorité avant de rappeler que « des questions orales continuent d’être posées au nom du RNI-PAM, un groupe parlementaire commun qui, en principe, n’existe plus.
Sur les bancs de l’opposition, on ne décolère pas non plus. L’action législative, inexistante, est pointée. « Le bilan est faible. D’habitude, on tient une séance, avant celle de la clôture, pour adopter des textes. Ce ne sera pas le cas ce jeudi. Ce qui signifie bien qu’il n’y a pas de textes législatifs prêts. Beaucoup de députés se sont présentés aux élections communales du 12 juin. L’absentéisme aigüe a caractérisé cette session de printemps », constate avec amertume ce député du Parti Justice et Développement, PJD. Dans la foulée, le parti des islamistes demande l’incompatibilité entre un mandat national –à la chambre des députés uniquement- et celui à caractère local.