L’exercice qui s’achève a été celui de la dégradation du climat des affaires par excellence. Il ne s’agit pas là d’un alarmisme gratuit mais la morosité du climat des affaires se confirmait chaque jour davantage au cours de l’année 2013.
Vers la fin d’octobre, Bank Al-Maghrib, dans son enquête mensuelle de conjoncture relative au troisième semestre de l’exercice courant, a fait savoir que le climat des affaires a été considéré comme défavorable pour la première fois depuis le troisième trimestre de 2009.
En effet, après avoir été considéré comme étant globalement bon pendant le deuxième semestre de 2012, le climat général des affaires a été jugé défavorable par une bonne partie des chefs d’entreprises. Ces derniers avaient indiqué que le développement de la production est freiné par plusieurs entraves, notamment, la faiblesse de la demande, les difficultés d’approvisionnement mais aussi de financement.
Ne manquant pas d’optimisme, les patrons d’entreprises s’attendaient à une amélioration de ce climat au cours des trimestres à venir. Une affirmation qui a été pourtant martelée pendant les trimestres précédents sauf que la réalité a été autre.