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Lors d'une conférence de presse organisée, le 28 octobre à Casablanca, les initiateurs de cette caravane ont précisé que leur initiative ne concernait que les Marocains, ceux dont le soutien à la cause marocaine est vital ; à savoir les décideurs et hommes politiques étrangers. Pour Larbi Akkasbi, directeur de la Caravane : « Nous assignions comme mission la mobilisation de l'opinion publique nationale autour du projet de l'autonomie au Sahara. Nous oeuvrons à créer un consensus national autour de cette question ». « C'est au tour de la société civile de prendre le relais et de défendre le projet de l'autonomie en parallèle avec les efforts de la diplomatie marocaine », déclare Mohamed El Kinidiri, président de l'Association Le Grand Atlas, une des associations participant à cette caravane. Une manière, pour lui, de souligner que le consensus actuel est sinon inexistant du moins insuffisant.
Pour les organisateurs, discuter le sujet d'autonomie avec toutes les Marocains n'implique pas pour autant le dialogue avec les séparatistes de l'intérieur. «Dialoguer avec les séparatistes est exclu, pour la simple raison que nous ne reconnaissons pas ces personnes comme des interlocuteurs », affirme Larbi Akkasbi. Quant à la question de l'éventualité de réformer la Constitution pour en adapter les dispositions aux nécessités du Plan d'autonomie, «cette réforme n'est pas urgente et l'autonomie peut être appliquée dans le cadre de la Constitution actuelle. Mais s'il faut changer de Constitution, pourquoi pas? », déclare Mohamed El Kinidiri avant d'ajouter que la démocratie est en marche au Maroc et on n'a pas de leçon à recevoir des autres. Le projet de Caravane se compose de cinq dîners-débat portant sur des thèmes particuliers, organisés dans cinq villes, en l'occurrence, Marrakech, Laâyoune, Fès, Asilah et Rabat, du 6 novembre au 25 décembre 2009. Le premier dîner-débat sera organisé à Marrakech, parce que la Marche Verte aurait été lancée de cette ville. Ce qui n'a jamais été le cas puisque le lancement de cette épopée du siècle demeurera lié au nom de la ville de Tarfaya. Cette initiative soutenue par le ministre de l'Intérieur Chakib Benmoussa et le Conseil Royal consultatif pour les affaires sahariennes va connaître la participation des chercheurs universitaires, des politiques, des opérateurs économiques, des artistes, des écrivains, des associations… D'autres parties ont manifesté aussi leurs soutiens à ce projet comme la communauté juive du Maroc, des associations de MRE et d'autres sensibilités politiques et associatives.