-
Les étudiants en médecine ne sont pas près de lâcher prise
-
Réquisitoire retentissant de Omar Hilale contre la politique déstabilisatrice du régime algérien dans la région du Sahel
-
Le ministère répond aux revendications des étudiants en médecine pour rétablir la normalité académique
-
SM le Roi félicite le Président chinois à l’occasion de la fête nationale de son pays
-
Synthèse du rapport annuel du CSEFRS: Bilan et perspectives de l’action du Conseil en 2023
Pour Mohammed-Saïd Karrouk, climatologue, cette situation résulte de l'effet de la "nouvelle circulation atmosphérique" méridienne due au "nouveau climat" marqué par la poussée de la crête planétaire anticyclonique sur l'Atlantique vers le pôle, et l’avancement profond de la vallée planétaire dépressionnaire vers la zone subtropicale. Ce qui crée un effet d’accordéon faisant alterner le chaud et le froid.
Une tendance constatée au niveau de l’Europe où un temps maussade règne sur une bonne partie de l’Europe de l’Ouest, alors qu’à l’Est, c’est l’inverse. Selon le site internet Hebdo Météo, la situation est assez défavorable avec l’existence d’une dépression sur le continent européen, un anticyclone sur l’océan, des remontées d’air très chaud à l’est, de la dépression sur la Russie jusqu’à la Scandinavie et des descentes d’air frais polaire sur toute l’Europe occidentale. Une configuration particulière qui devrait perdurer jusqu’en début juin. Les températures ne devraient pas dépasser les 15 degrés cette semaine et il faut même s’attendre à de la neige au-dessus de 600 mètres dans certaines régions. Du côté des agriculteurs marocains, quelles que soient les prévisions, les pluies attendues et la chute des températures n’auront pas des conséquences fâcheuses sur l’agriculture nationale tout en précisant que la situation pourrait se dégrader s’il y a une pluviométrie abondante, ce qui est loin le cas aujourd’hui. «Les pluies prévues auront des conséquences bénéfiques notamment pour les cultures tardives comme le pois chiche et le maïs», nous a expliqué Atifi Baydoun, président de la Fédération des associations de Baghati (FAB) à Safi.
Pourtant, notre source a tenu à préciser que la pluie aura un effet néfaste sur le blé particulièrement dans la région où la saison de la moisson n’a pas commencé. C’est le cas pour Chaouia, El Gharb, Fès Saiss et le Nord. «Les régions de Chaidma, de Abda-Doukala ont tiré leur épingle du jeu puisqu’elles ont déjà procédé à la moisson», nous a expliqué notre source. Celle-ci estime que l’actuelle pluie risque d’altérer la qualité du blé. «Les gouttes d’eau touchent directement l’épi de blé et changent sa couleur jaune en blanc, ce qui gâte sa qualité lors de la phase de transformation», nous a-t-il indiqué. Le président de la FAB a fait savoir également que le foin pourrait être touché par ces précipitations. En effet, il risque de moisir et de changer de goût. «Généralement, il devient amer et dégage de ce fait de mauvaises odeurs à tel point que le bétail le rejette», nous a-t-il indiqué.