-
Réquisitoire retentissant de Omar Hilale contre la politique déstabilisatrice du régime algérien dans la région du Sahel
-
Le ministère répond aux revendications des étudiants en médecine pour rétablir la normalité académique
-
SM le Roi félicite le Président chinois à l’occasion de la fête nationale de son pays
-
Synthèse du rapport annuel du CSEFRS: Bilan et perspectives de l’action du Conseil en 2023
-
Lutte antiterroriste: Antony Blinken salue les efforts de l’Africa Focus Group
Devant l’incapacité matinée d’intransigeance de l’Exécutif, l’USFP et le PAM ont pris l’initiative pour trouver une issue au conflit en adressant le 17 mars 2016 des lettres signées par les dirigeants de ces deux partis (Driss Lachguar et Ilyas El Omari) au chef du gouvernement et à des partis de la majorité, à savoir le PPS, le MP et le RNI.
Dans cette lettre, les deux partis de l’opposition ont seulement demandé la tenue d’une réunion dans un bref délai pour apaiser la tension et résoudre ce conflit.
Et effectivement, le PPS a accepté l’offre et s’est réuni avec eux à son siège central à Rabat le 22 mars 2016.
En outre, les groupes parlementaires socialiste et du PAM à la Chambre des conseillers ont adressé une lettre au ministre des Finances datée du 28 mars 2016 dans laquelle ils lui demandent si les procédures techniques et administratives permettent à tous les enseignants stagiaires de passer le concours d’embauche au titre de l’année 2016-2017 et si la première promotion allait bénéficier des postes budgétaires de l’année 2016 et la seconde de ceux de 2017.
Au lieu de répondre positivement à toutes ces démarches des partis de l’opposition en vue de sortir de l’impasse, le chef du gouvernement a fait une fois encore preuve d’entêtement et a, comme à l’accoutumée, tempêté devant le Conseil de gouvernement tenu ce jeudi à Rabat. Ceci d’autant plus que d’autres formations composant sa majorité se sont montrées favorables à toute initiative visant à trouver une solution à ce problème.
Benkirane a, dans ce sens, fait savoir que c’est l’Exécutif qui, seul, prenait les décisions. « C’est ce gouvernement dont je suis le président que S.M le Roi a nommé », a-t-il maugréé en ajoutant que «toute décision qui n’a pas été communiquée par le porte-parole ou par ce gouvernement est nulle et non avenue ».
Suite à ces développements, le Conseil national de la Commission nationale des enseignants stagiaires du Maroc a tenu jeudi 31 mars 2016 une réunion extraordinaire. Selon une source proche de cette commission, ils ont dénoncé l’intransigeance de l’Exécutif et son refus de toutes les initiatives qui ont été présentées dans l’objectif de débloquer la situation.
Le Conseil national a dénoncé également la répression policière et les poursuites judiciaires diligentées contre plusieurs membres de la Commission dont Rachid Ousaid et Abdellah Raji à Tata et Ismael Ousaadan à Kénitra, tout en saluant tous ceux qui ont exprimé leur soutien et leur appui à leurs revendications.
Il convient de rappeler que le Bureau politique de l’USFP a exprimé lors de sa réunion hebdomadaire tenue au début de cette semaine son soutien aux enseignants stagiaires dans leur lutte pour préserver leurs acquis sociaux et défendre leurs droits. Les enseignants stagiaires contestent principalement deux décrets, le premier dissociant la formation du recrutement et le second réduisant de moitié les bourses mensuelles qui passent ainsi de 2454,51 à 1.200 DH
Le Bureau politique a, par ailleurs, souligné que l’entêtement de l’Exécutif exacerbe la tension alors que des éléments attestent que les solutions à ce problème existent et qu’il suffit seulement qu’il y ait volonté de la part du gouvernement.