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Le procès de deux militants de Greenpeace s'est ouvert lundi au Japon. Accusés d'avoir volé 23,5 kilos de chair de baleine en avril 2008, ils plaident non coupable et dénoncent une affaire politique.
Junichi Sato et Toru Suzuki, deux militants de Greenpeace qui dénoncent un trafic de viande de cétacé organisé par des pêcheurs, sont accusés d'avoir volé une boîte contenant 23,5 kg de chair de baleine, d'une valeur de près de 2.000 euros. Lundi, à l'ouverture de l'audience au tribunal d'Aomori, ils ont plaidé non coupable. Les deux opposants à la pêche à la baleine, qui risquent dix ans de prison, affirment avoir voulu prouver l'existence d'un trafic illégal organisé par des membres d'équipage d'un navire amiral de la flotte baleinière japonaise, le Nisshin Maru. Après avoir subtilisé la boîte de chair de baleine, les militants l'avaient remise comme pièce à conviction à un procureur de Tokyo qui avait alors ouvert une enquête. D'après Greenpeace, une partie de la chair de baleine stockée dans le navire faisait l'objet d'un trafic alors qu'elle n'est normalement vendue qu'à des grossistes, à un prix fixé par l'Institut pour la recherche sur les cétacés. Les deux militants ont tout de même été arrêtés en juin pour entrée illégale sur une propriété privée et vol, tandis que l'enquête sur le trafic soupçonné a été classée sans suite. "Il ne faut pas juger l'engagement courageux pour la défense des baleines devant les tribunaux mais bien plus la corruption et les détournements liés au programme baleinier au Japon" s'insurge Antje Helms, spécialiste des questions maritimes de Greenpeace. Il y a quelques mois, des experts des droits de l'Homme de l'ONU avaient conclu que les deux militants ont "agi dans l'intérêt public".
Junichi Sato et Toru Suzuki, deux militants de Greenpeace qui dénoncent un trafic de viande de cétacé organisé par des pêcheurs, sont accusés d'avoir volé une boîte contenant 23,5 kg de chair de baleine, d'une valeur de près de 2.000 euros. Lundi, à l'ouverture de l'audience au tribunal d'Aomori, ils ont plaidé non coupable. Les deux opposants à la pêche à la baleine, qui risquent dix ans de prison, affirment avoir voulu prouver l'existence d'un trafic illégal organisé par des membres d'équipage d'un navire amiral de la flotte baleinière japonaise, le Nisshin Maru. Après avoir subtilisé la boîte de chair de baleine, les militants l'avaient remise comme pièce à conviction à un procureur de Tokyo qui avait alors ouvert une enquête. D'après Greenpeace, une partie de la chair de baleine stockée dans le navire faisait l'objet d'un trafic alors qu'elle n'est normalement vendue qu'à des grossistes, à un prix fixé par l'Institut pour la recherche sur les cétacés. Les deux militants ont tout de même été arrêtés en juin pour entrée illégale sur une propriété privée et vol, tandis que l'enquête sur le trafic soupçonné a été classée sans suite. "Il ne faut pas juger l'engagement courageux pour la défense des baleines devant les tribunaux mais bien plus la corruption et les détournements liés au programme baleinier au Japon" s'insurge Antje Helms, spécialiste des questions maritimes de Greenpeace. Il y a quelques mois, des experts des droits de l'Homme de l'ONU avaient conclu que les deux militants ont "agi dans l'intérêt public".