Les karatékas marocains, bien aiguisés pour ce rendez-vous planétaire tenu pour la première fois en terre arabe et africaine, ont confirmé leur émergence sur l'échiquier mondial à la faveur de leur récolte historique en médailles (1 en or, 5 en bronze).
Assil Benaissa (+78kg) a ouvert le bal dès la première journée en offrant au karaté marocain une belle médaille d'or comptant pour la Coupe du monde des moins de 21 ans.
Les médailles de bronze ont été obtenues grâce à Ilyass Es Zaouy (û 70 kg/cadets), Soufiane Boudabouz (+ 76 kg/juniors) et l'équipe nationale de kata composée de Adnan El Hakimi, Bilal Benkacem et Mohamed El Hani.
"C'est la première fois depuis 34 ans que la sélection nationale de karaté est parvenue à se mesurer aux grandes nations du Karaté", a déclaré à la presse le président de la Fédération Royale marocaine de karaté, Mohamed Mouktabil.
"On était toujours à la hauteur des grands événements africains et arabes, mais on n'a pas prévu qu'on puisse réaliser ses résultats", s'est félicité Mouktabil. "On peut dire maintenant qu'on a une bonne équipe en mesure de dire son mot dans les prochaines compétitions. Les champions distingués aujourd’hui sont très jeunes, ce qui nous laisse espérer des exploits dans le futur", a-t-il ajouté.
Le président de la Fédération s'est dit fier du niveau de l'organisation qui a forcé l'admiration de la Fédération mondiale de karaté (WFK) et de toutes les équipes invitées.
"La réussite de cette édition prouve que le Maroc est un pays capable d'organiser de grands rendez-vous avec un très haut niveau", a affirmé le secrétaire générale de la WFK, George Yerolimpos.
"Tout était bon. On a remarqué également que le niveau technique du karaté marocain s'est bien amélioré", a-t-il noté.
Pour sa part, l'Egypte a fait des étincelles en terminant troisième au classement final avec 16 médailles (3 en or, 6 en argent, 7 en bronze), devant des équipes de renommée mondial comme l'Italie (5e) et la Turquie (6e).
Le titre de ces championnats du monde a été remporté par la France avec une moisson de 18 médailles (4 en or, 4 en argent, 10 en bronze), suivie du Japon (16 médailles/ 3 en or, 6 en argent, 7 en bronze).