Hormis le Liban, la Tunisie et l’Egypte qui ont brillé par leur absence pour des causes non connues puisqu’ils étaient attendus jusqu’à la dernière minute, il y avait quand même une forte participation des pays suivants : Jordanie, Arabie Saoudite, Maroc, Emirats arabes Unis, Qatar, Palestine, Iraq, Syrie, Algérie et Yémen. Pour les connaisseurs, le championnat arabe de lutte, que ce soit au niveau des cadets, juniors ou seniors, est un sport traditionnel dans ces pays. Il suffit de rappeler que l’Iraq, malgré la guerre et la situation politique difficile, réussit toujours à obtenir des résultats positifs.
Les résultats obtenus dans les compétitions régionales et internationales sont la preuve que ce pays n’a rien perdu ni de ses qualités ni de son aura.
La Fédération Royale marocaine a engagé trois lutteurs dont deux en lutte gréco-romaine et un en lutte libre. Une occasion pour ces athlètes de prendre part à la compétition de haut niveau et de se préparer pour les prochaines échéances.
Dans la lutte gréco-romaine (55 kg), Badry Othmane a gagné un combat et s’est incliné dans les deux autres. Il menait trois à un à trois secondes de la fin du temps réglementaire mais par manque d’expérience, il a été piégé par son adversaire qui a égalisé à trois partout. La victoire est revenue à ce dernier. L’autre combat était identique au précédent, puisque Othmane n’a pas su maintenir son avantage pour s’incliner au décompte final.
Dans le poids de 84 kg, Hinani Reda, lutteur robuste et technique a, à son tour, laissé passer sa chance pour au moins une place au podium.
Ces mêmes lutteurs déçus de leur participation en lutte gréco-romaine, ont décidé, avec le consentement de leur coach Amaghdor Younès, de participer dans le style de lutte libre.
Dans les 55 kg Badry Othmane s’est acquitté de sa tâche en remportant la troisième place et la médaille de bronze. Pour sa part, Hinani Reda dans les 84 kg sans la partialité de l’arbitre du centre, a failli arriver en finale pour décrocher le bronze.
Le jeune lutteur, spécialiste en lutte libre, Douah Ibrahim dans les 55kg et pour sa première sortie, s’est classé cinquième. Du côté de l’arbitrage, le Maroc a engagé deux arbitres, en l’occurrence Zaïmi Abdellah et Aloui Moutawakil pour le passage au grade international. Ils se sont bien comportés et ont attiré l’attention de tous les spécialistes présents dans la salle. La compétition était déléguée par le membre de la FILA, Haj Labdi Ibnou Zouhaïr, et le responsable des arbitres tunisiens, Abou Aziz. Elle était dans l’ensemble fructueuse pour les arbitres et les lutteurs.
Le prochain championnat sera probablement organisé au Maroc suite à la demande de tous les pays participants. Une proposition qui sera transmise au ministère de la Jeunesse et des Sports pour examen.