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Il s’agit en fait d’une liste de 71 médicaments présentant plus de risques que de bénéfices pour la santé et dont certains sont d’ailleurs commercialisés au Maroc.
« Ce bilan recense des cas flagrants de médicaments plus dangereux qu’utiles, à écarter des soins », souligne la revue, précisant que sa démarche vise à « aider à choisir des soins de qualité, pour d’abord ne pas nuire aux patients et pour éviter des dégâts ».
Les médicaments incriminés ont été analysés durant la période allant de 2010 à 2014 et présenteraient une balance bénéfices-risques défavorable dans toutes les situations cliniques pour lesquelles ils sont autorisés.
Si dans certaines situations, «les médicaments sont utiles et apportent un progrès thérapeutique par rapport à d’autres options, d’autres médicaments sont plus nocifs qu’utiles et sont à écarter de la panoplie thérapeutique », estiment les auteurs de cette étude.
Souvent commercialisés depuis de nombreuses années et d’utilisation courante, la revue précise qu’il s’agit « de médicaments actifs, mais qui compte tenu de la situation clinique exposent à des risques disproportionnés par rapport aux bénéfices qu’ils apportent; de médicaments anciens dont l’utilisation est dépassée, car d’autres médicaments ont une balance bénéfices-risques plus favorable; de médicaments récents, dont la balance bénéfices-risques s’avère moins favorable que celle de médicaments plus anciens ou encore de médicaments dont l’efficacité n’est pas prouvée au-delà d’un effet placebo, et qui exposent à des effets indésirables graves ».
Notons que les médicaments concernés sont prescrits dans la cancérologie, cardiologie, diabétologie –nutrition, dermatologie –allergologie, douleur – rhumatologie, hématologie et infectiologie, entre autres. Certains sont d’usage dans la gynécologie – endocrinologie, neurologie, gastro-entérologie ou encore dans la psychiatrie – dépendances et pneumologie – ORL.
La revue rappelle que l’évaluation par ses soins de la balance bénéfices-risques d’un médicament dans une situation donnée « repose sur une procédure rigoureuse: recherche documentaire méthodique et reproductible, détermination de critères d’efficacité pertinents pour les patients, hiérarchisation des données scientifiques selon leur niveau de preuves, comparaison versus un traitement de référence, prise en compte des effets indésirables et de leur part d’inconnues ».
Enfin, insiste l’étude, « au-delà de la démarche active des soignants d’écarter ces médicaments de leur panoplie thérapeutique, les autorités de santé ont aussi à prendre des dispositions concrètes qui protègent les patients et incitent les soignants à s’orienter vers des traitements à balance bénéfices-risques favorable».
Par ailleurs, il est important de souligner que cette revue est financée intégralement par ses abonnés et que les firmes, corporations, pouvoirs publics, assureurs maladie ou organismes chargés de l’organisation des systèmes de soins n’ont aucune prise financière sur son contenu des productions.