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Pendant ce temps, le gouvernement a envoyé jusqu'à 50.000 militaires dans la rue en renfort des policiers. Mais le président Calderon n'a pas réussi à stopper l'escalade, malgré l'arrestation de quelques dirigeants de cartels ou la mort d'Arturo Beltran Leyva, celui qui se faisait appeler "le chef des chefs".
Ironie, le trafiquant officiellement le plus recherché, Joaquin "Chapo" (petit) Guzman, le chef en cavale du cartel de Sinaloa, figure désormais dans la liste des milliardaires en dollars établie par le magazine américain Forbes.
"Des coups sont portés aux cartels mais la violence a même tendance à augmenter malgré la militarisation, signe que nous sommes loin d'une solution", constate le sociologue Raul Benitez, expert en sécurité nationale à l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM).
"De nombreuses voix dénoncent l'échec de la militarisation du pays, estimant qu'elle conduit à plus de violence", souligne-t-il.
Des militaires ont été accusés d'exactions dans le nord du pays, où ils sont mobilisés à la frontière, longue de près de 3.200 km.