"Ses roulettes et ses passements de jambes enflamment les stades de Championship (la D2 anglaise) tandis que ses quinze buts pour autant de passes décisives devraient mener son club, leader à huit journées de la fin, vers la Premier League", souligne le journal sportif français, sous le titre "Taarabt, le petit prince des Queens".
Pour le journal, le "spectacle" et l'"efficacité" furent des arguments de poids dans la nomination de l'international marocain au titre de meilleur joueur du championnat pour la saison 2010-2011, une récompense décernée le 21 mars par des journalistes et des professionnels liés à la Football League, après une sélection effectuée par les internautes. "C'est la première année que je prends du plaisir au haut niveau", avoue le jeune milieu offensif, formé au club français Lens, tandis que son entraîneur Neil Warnock voit en lui "un vent d'air frais".Pour L'Equipe, Taarabt (21 ans) fait partie de ces jeunes talents qui ont quitté la France avec "des rêves de grandeur", l'international marocain ayant refusé une proposition de contrat du club artésien avant de privilégier l'Angleterre, en janvier 2007.
Taarabt, surnommé à son arrivée au championnat anglais "The New Zidane" par le journal britannique The Times, avait rejoint l'été dernier le club de l'ouest de Londres en provenance d'un autre club de la capitale britannique Tottenham.
Par ailleurs, l'international marocain Mehdi Carcela, qui évolue au Standard de Liège, est en lice pour le "Soulier d'Ebène", trophée qui récompense annuellement le meilleur footballeur africain ou d'origine africaine, jouant en Belgique.
Carcela se disputera ce titre avec quatre autres joueurs dont le Marocain Yassine El Ghanassy qui évolue à la Gantoise.
Les trois autres nominés sont Romelu Lukaku, Marvin Ogunjimi et Mémé Tchité.
Le nom du lauréat sera dévoilé le 9 mai prochain, lors d'une cérémonie à Bruxelles.
En 2010, L'international marocain M'Barek Boussoufa avait décroché, pour la deuxième année consécutive et la 3è fois de son palmarès, le "Soulier d'Ebène". Boussoufa s'était déjà adjugé ce prix en 2006 et 2009.