-
Ils pensent avoir découvert un astéroïde… c’était la voiture Tesla envoyée dans l’espace par Elon Musk
-
Radja Nainggolan privé de liberté pour trafic de drogue
-
Il refuse de vendre sa maison et se retrouve encerclé par une autoroute
-
« Une odeur de chair en décomposition »… L’Australie se passionne pour cette fleur rare et puante
-
« Frustré », il envoie aux gendarmes qui lui ont sucré son permis une carte postale depuis la Thaïlande
Les chercheurs ont noté que cette protéine (appelée MUC1) est présente dans 70% des cas de cancer, et notamment dans 90% des cas de cancer du sein dits “triple négatifs” qui sont des formes de cancer insensibles aux traitements hormonaux mais aussi les formes de cancers les plus difficiles à soigner. Dans les essais pratiqués chez les souris, le vaccin s’est attaqué et a détruit cette protéine, réduisant de 80% le volume des tumeurs.
Selon l’Institut national de veille sanitaire, le cancer du sein est le premier cancer féminin en France. Avec environ 53.000 nouveaux cas au cours de l’année (dont un nombre croissant de cas chez les femmes de moins de 40 ans), le cancer du sein représente près de 37% de l’ensemble des nouveaux cas de cancers chez la femme. Autre chiffre alarmant : le cancer du sein se situe au premier rang des décès par cancer chez la femme (11.000 décès pour 53.000 cas déclarés).
Autant dire que ces essais de vaccin contre les tumeurs cancéreuses laisse entrevoir une piste prometteuse dans le traitement des cancers du sein les plus difficiles à soigner, et dans la prévention chez les personnes à risque. L’ambition étant d’apprendre à notre système immunitaire à faire la différence entre cellules saines et cellules cancéreuses… et à détruire les cellules cancéreuses.
Après les essais réussis sur les souris, les chercheurs ont lancé une phase d’essai sur des cellules humaines, en laboratoire. Si cette phase est tout aussi réussie que la première, des tests cliniques pourraient démarrer en 2013.