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Jusqu'au 20 août, les stars du football féminin sont en Océanie pour marquer l'histoire: le match d'ouverture Nouvelle-Zélande - Norvège devait battre un record local d'affluence à l'Eden Park, tout comme le duel entre l'Australie et l'Irlande dans un Stadium Australia à guichets fermés (75.000 spectateurs environ).
Au jour de l'ouverture, la fête annoncée a néanmoins été troublée par une fusillade survenue dans le centre d'Auckland, qui a fait trois morts dont le tireur présumé et six blessés sur un chantier de construction.
Un "incident isolé" sans lien avec le tournoi qui aura lieu comme prévu, selon la Fifa, même si l'agenda de plusieurs sélections a été impacté par des mesures sécuritaires.
Le mythique Eden Park, temple du rugby et des All Blacks, va donc bien vibrer pour le football, avec 37.000 spectateurs attendus dans le stade sur les 43.000 places de l'enceinte en configuration Fifa.
L'effervescence sera plus perceptible encore au Stadium Australia de Sydney, dans le parc olympique des JO-2000, une gigantesque enceinte initialement non retenue pour le tournoi, mais finalement rajoutée au programme face aux innombrables demandes de billets. Même les supporters irlandais s'annoncent en nombre à l'autre bout de la planète, même si les favorites du soir seront australiennes.
Premier Mondial à 32 équipes, premier Mondial dans l'hémisphère sud, premier Mondial co-organisé par deux pays: les 736 joueuses convoquées pour cette Coupe du monde espèrent faire franchir un nouveau cap à leur discipline, quatre ans après un Mondial-2019 réussi en France.
"Ce trophée va devenir iconique et nous verrons des matches exceptionnels ici. Le monde va regarder", s'est enthousiasmé Gianni Infantino, le président de la Fifa qui s'attend à "une célébration" du football féminin, huit mois après un Mondial masculin décrié au Qatar.
L'événement accompagne un développement historique de la discipline aux quatre coins du globe avec une professionnalisation croissante, des records d'affluence qui tombent les uns après les autres et des joueuses toujours plus engagées pour l'égalité.
"Je ressens une réelle opportunité de faire sauter le couvercle en termes d'impact médiatique et marketing, sur l'économie globale autour de ce sport", prédit l'Américaine Megan Rapinoe, symbole planétaire d'un football féminin engagé et militant. Double championne du monde en titre, elle dispute sa quatrième et dernière Coupe du monde à 38 ans et vise avec les USA un troisième sacre d'affilée, un record.
Quand le football des hommes s'alarme de l'explosion du nombre de matches et de compétitions, celui des femmes rattrape son "retard" à grande vitesse: de 16 équipes en 2011, il est passé à 24 en 2015 et 32 cette année.
Huit nations vont même vivre leur première phase finale, comme Haïti et le Maroc, seul pays arabe qualifié.
Ce contexte s'accompagne de dotations Fifa historiquement élevées: 152 millions de dollars promis aux équipes, soit trois fois plus qu'en 2019 et dix fois plus qu'en 2015; et 30.000 dollars minimum assurés à chaque joueuse à titre individuel, une première.
Au coeur de l'hiver austral, les belles promesses sont perturbées par quelques doutes quant au remplissage des stades néo-zélandais. Mercredi, la Fifa s'est même lancée dans une entreprise de séduction vis-à-vis des habitants de l'archipel.
Programme du vendredi
Groupe B: Nigeria-Canada 03h30, Melbourne Rectangular Stadium (Melbourne, Australie)
Groupe A: Philippines-Suisse 06h00, Dunedin Stadium (Dunedin, Nouvelle-Zélande)
Groupe C: Espagne-Costa Rica 08h30, Wellington Regional Stadium (Wellington, Nouvelle-Zélande)