Le spectre d'une année blanche plane sur certains établissements scolaires
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Se prévalant du fait que le droit de grève est garanti par la constitution, les membres des fédérations syndicales ne ratent aucune occasion pour abandonner les classes et organiser des sit-in ou des marches de protestation contre les agissements de tel ou tel directeur d'académie ou délégué provincial. Une situation que les fédérations des parents et tuteurs d'élèves dénoncent avec véhémence, déclarant que les enfants ne doivent pas être pris en otages dans des affaires opposant les syndicalistes et le staff dirigeant du secteur.
Bien que solidaires des premiers, ils n'admettent pas que leurs enfants soient victimes de cet acharnement et de ces agissements.
Venus à la rescousse des fédérations de parents d'élèves, les chioukhs des tribus sahraouies ont demandé l'intervention du ministre de l'Education nationale afin de résoudre ce problème.
Dans un débat télévisé traitant du sujet, certains chioukhs ont déclaré que les grévistes ne se soucient guère de l'avenir de la région et que dans le cadre de la régionalisation qui sera bientôt effective, on devrait procéder à leur remplacement par des personnes qui se préoccupent davantage des intérêts des générations futures. Ainsi, ajoutent-ils, on ferait d'une pierre deux coups : on résoudrait le problème d'emploi dans la région et on garantirait que les classes ne soient plus autant boudées par les enseignants. C'est dire combien les parents d'élèves sont mécontents de la situation et craignent le spectre d'une année blanche.
D'autres chioukhs déclarent même que les enseignants, malgré leur éducation et leur formation académique, se comportent de manière irresponsable en confondant anarchie et démocratie et que cette dernière ne signifie pas sabotage de l'avenir des élèves. D'autant plus qu'il y a différentes façons d'obtenir gain de cause sans porter préjudice aux autres.
Dans la rue les grèves et sit-in des uns et des autres se poursuivent, les enseignants dénonçant le top management local du secteur et les parents d'élèves stigmatisant le comportement des enseignants. Tout a commencé le 23 mars dernier lorsque les militants de cinq centrales syndicales ont entamé une grève ouverte. Les grévistes ont présenté un dossier de doléances portant sur l'augmentation des subventions, l'exonération des taxes et l'exécution des accords du 30 avril 2010. En attendant qu’une solution soit trouvée à leurs problèmes, les élèves continuent à payer les pots cassés en se préparant, contre leur gré, à vivre une année blanche.