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Ce morceau de rap, né de la peur de ces deux jeunes de vingt ans qui ont suivi l'actualité, de voir le rap, "leur hobby, leur art, leur raison de vivre", assimilés à "injures, insulte et calomnies", tente de décrire la société telle qu'elle est, peignant un tableau fidèle à la réalité, s'arrêtant "sur ce qui ne va pas, sur les choses à changer", sans pour autant tromper la jeunesse.
C'est d'ailleurs ce qu'a révélé, dans une déclaration, Ahmed Ghayet, qui a été contacté par Hip Hop family et Carrefour des cultures urbaines, deux associations de jeunes basées à Rabat et à Salé, qui comptent dans leurs rangs de jeunes artistes, notamment des chanteurs et plus particulièrement des rappeurs. Et c'est après une longue discussion entre M. Ghayet et ces associations qu'est née l'idée de la chanson "Bladi, baghi nebni/Mon pays, je veux construire", une déclaration porteuse de messages touchants et profonds, mais dans "le respect de chacun, sans insulte et sans injure", a-t-il expliqué.
En studio d'enregistrement depuis le week-end dernier, les deux jeunes rappeurs de Salé devraient filmer leur vidéoclip, samedi, pour une sortie prévue au cours de la semaine prochaine.
Par ailleurs, M. Ghayet espère que le réseau associatif et la jeunesse, respectueuse du pays et des institutions, mais qui a tout de même envie de s'exprimer sur ce qu'elle vit, sur ce qui ne va pas et sur ce qu'elle ressent, pourront se retrouver dans ce morceau. Cette chanson a été enregistrée sous le label Morocco L'Ghedd, qui réunit des associations de jeunes et à travers lequel sont menées des actions nationales en commun.