"Les frontières ne sont pas une chose avec laquelle il peut y avoir d'ambiguïtés, c'est un principe fondamental de respect entre pays", a-t-il dit à des journalistes chiliens lors d'une visite officielle à Paris.
"Par conséquent, ils doivent retirer ces panneaux solaires dès que possible ou nous allons le faire", a-t-il menacé.
Fin avril, la Marine argentine a inauguré un poste militaire alimenté en panneaux solaires, en Patagonie, à la frontière avec le Chili.
Le ministre chilien des Affaires étrangères, Alberto Van Klaveren, a indiqué que "l'Argentine a reconnu une erreur et s'en est excusée".
Cependant, l'ambassadeur d'Argentine au Chili, Jorge Faurie, a affirmé au quotidien Nacion que les panneaux solaires ne "seront enlevés que lorsque les conditions météorologiques le permettront".
Le Chili et l'Argentine partagent une vaste frontière de quelque 5.000 kilomètres.