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La semaine dernière, un groupe d’avocats du barreau de Tlemcen ont pris part au congrès de l'Association des barreaux du Maroc tenu à Saïdia.
Cette participation des avocats algériens serait passée inaperçue. Mais une manifestation à laquelle ont pris part des avocats marocains, algériens, libyens et le secrétaire général de l’Union des avocats arabes, le Libanais Omar Ezzine, a provoqué un tollé au barreau de Tlemcen.
L’objet de cette manifestation n’était autre que la demande d’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie fermées depuis le sinistre attentat à l’hôtel Atlas Asni à Marrakech en 1994 et où les enquêtes menées ont révélé l’implication d’Algériens dans cette affaire. Un souhait légitime émanant d’une élite qui, de par sa profession, défend la liberté d’expression, les droits de l’Homme dont celui de la libre circulation des biens et des personnes. Mais l’attitude frénétique des avocats du barreau de Tlemcen contre leurs collègues qui ont participé à ladite manifestation laisse perplexe, à moins qu’ils ne soient téléguidés et manipulés par les caciques du régime algérien qui profitent actuellement de la fermeture des frontières.
Selon le journal algérien El Khabar, le Conseil du barreau des avocats de Tlemcen a tenu, jeudi dernier, une session extraordinaire juste pour examiner cette question en l’absence du bâtonnier, Reguieg Tahar, qui se trouve toujours au Maroc. Les contestataires prétendent qu’ils ne protestent pas contre la manifestation elle-même, mais contre des slogans qui ont été scandés lors de cette rencontre surtout ceux relatifs à de soi-disant « frontières fictives » entre le Maroc et l’Algérie.
Me Reguieg Tahar a condamné cette tentative tout en considérant que conformément aux les statuts du Conseil, ladite réunion est illégale. Il a également révélé que les avocats protestataires ne font que de la propagande électorale étant donné que le mandat du bâtonnier expire dans quelques mois.
D’autres supports algériens n’ont pas digéré la participation des avocats algériens à cette manifestation comme le reflète clairement le commentaire fait par le journal El Watan qui a indiqué que « les autorités marocaines exploitent toutes les opportunités pour tenter de faire pression sur leurs homologues algériennes. Qu’ils soient artistes se produisant sur le sol chérifien, sportifs, avocats ou simples touristes, les Algériens, en particulier, sont «suppliés» à appeler à l’ouverture de la frontière».