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Si la défaite est un peu cruelle pour Arsenal, qui a notamment dominé la seconde période, elle prive surtout les Gunners d’un trophée après lequel ils courent depuis 2005.
Sans Cesc Fabregas et Theo Walcott, blessés, ce sont Tomas Rosicky dans l’axe et Andrei Arshavin sur le côté gauche qui étaient chargés d’épauler Wilshere et Nasri dans l’organisation du jeu d’Arsenal. Birmingham, de son coté, avait choisi de n’aligner qu’un attaquant, le géant serbe Nikola Zigic. Pour les Blues, clairement outsiders, le plan de jeu était simple: laisser le jeu à Arsenal, rester bien organiser défensivement et miser sur les coups de pieds arrêtés et les 2,02 m de Zigic pour faire la différence.
Jusqu’à la 39e minute, la tactique de Birmingham a fonctionné parfaitement. Le pressing sur le porteur du ballon a fait déjouer les Gunners qui ne parvenaient pas à trouver d’ouvertures, malgré un bon tir d’Arshavin (8).
Bowyer a été jugé hors-jeu à tort (3) et dès leur premier corner, les Blues ont ouvert le score par...Zigic après une déviation de la tête de Johnson (28).
Et après son 8e but de la saison, il aurait même pu doubler la mise si Szczesny n’était pas intervenu (34).
Frustration. La frustration était alors palpable chez les joueurs d’Arsène Wenger comme le montre le carton jaune de Koscielny (37) qui aurait pu être rouge.
L’absence de Fabregas, et de sa créativité, se faisait aussi beaucoup sentir. Mais c’est au moment où Arsenal a commencé à douter qu’il est revenu dans le match. Wilshere, relayé par Arshavin, a frappé la barre d’un superbe tir mais le ballon est revenu dans les pieds du Russe qui a trouvé Van Persie pour l’égalisation (39). La dynamique a alors changé de camp. A force de presser, les jambes des joueurs de Birmingham ont commencé à être lourdes et Nasri, d’une belle frappe, a été tout près d’en profiter (45+4).
Malgré un beau tir de l’Américain Keith Fahey qui a fait trembler le poteau droit des Londoniens (58) après un ballon perdu par Wilshere, pourtant excellent, la mainmise et la domination des Gunners se sont amplifiées après la pause.
Rosicky après un splendide mouvement collectif, a manqué de peu le cadre (48) alors que Foster a été superbe face à Nasri (75, 80) et Bendtner (76).
Birmingham était acculé devant son but, incapable de ressortir le ballon. Mais les joueurs de Wenger ont laissé passer leur chance. A la dernière minute du match, sur un ballon anodin, Koscielny et Szczesny se sont gênés pour laisser Martins, tout juste entré en jeu, pousser le ballon dans le but vide (90). Une énorme mésentente qui a offert la victoire et la Coupe de la ligue à Birmingham City.